DOCUMENTS DE FAMILLE:  ANGER - BARBOT - LECORNU

 

 

 

Voici des documents que possédait l’abbé Jean-Baptiste Lecornu, grand-oncle d’Emile Barbot. Quelques passages sont en latin et leur transcription non garantie.

 

On trouvera également des extraits de la correspondance d’Emile Barbot (1843-1925), marchand de bestiaux, ainsi que d’autres documents relatifs à sa belle-famille, les Anger, et à ses petits-fils Pierre et Julien Hamel.

 

L’orthographe a été respectée, erreurs comprises, tandis que l’accentuation et la ponctuation ont été parfois rajoutées. Certains passages apparaissent parfois en italique: il s’agit de mentions manuscrites sur un imprimé dactylographié. Une grande partie de tous ces documents ont été aimablement communiqués par Mme Marie-Louise Hamel.

 

 

L’ABBÉ JEAN-BAPTISTE LECORNU

 

 

1802                 Naissance de Jean-Baptiste Lecornu à Saint-Germain-de-Tallevende.

 

1822                 Il étudie pendant 5 ans au Collège de Vire: 4e, 3e, 2e, Rhétorique et Philosophie. Un certificat de satisfaction est délivré par le principal du collège, M. Montier, le 20 juillet 1822 à Vire.

 

1824                 En octobre 1824, il est sous-diacre à Saint-Germain-de-Tallevende.

 

1826-1829         Vicaire à Condé du 15 janvier 1826 au 1 septembre 1829. Devient prêtre par la suite.

 

1829-1833         Curé d’Ouffières. Arrivé le 12 septembre 1829 et installé le 8 novembre. Il s’y trouve encore en juillet 1833. Desservant provisoire de Hamars du 12 septembre 1829 au 17 juillet 1831, et de Goupillières du 1 octobre 1832 au 1 août 1833.

 

1834-1844         Curé de Courson, de janvier 1834 à janvier 1844.

 

1852-1871         Curé de la Lande Vaumont d’avril 1852 à 1871.

 

1887                 Décède le 20 novembre 1887, à l’âge de 85 ans. Il est inhumé dans le cimetière de la Lande Vaumont, tout près de l’église. Sa plaque porte sobrement "Mr l’Abbé Lecornu". En 2001, sa tombe est totalement abandonnée.

 

 


 

1

 

Extraict du registre des baptemes faitz dans l’église paroissiale de Courson au diocese de Coutances en tant que l’article suivant.

 

Le troisie(me) jour de feuvrier de l’an mil sept cent trois a été batissé un fils pour Etienne Laisné Pillardiere et damlle Elizabeth Le Duc sa femme, nommé Noel Joseph par Noel Joseph Le Duc, esr, sr de Langeviniere, et damlle Michelle Le Boutiller son epouse.

 

Lequel extraict nous soussigné Thomas de Chappedelaine prêtre curé de la paroisse de Courson et doyen de Monbray, certifions veritable. Fait et delivré ce huictie jour d’aoust mil sept cent dix neuf.

 

Chappedelaine

 

 

2

 

Je soussigné Marie Anne Roussin, de la commune de Tallevendes Le Grand, reconnais avoir reçu de mon cousin François Auvray de Trutmer le Petit, ce qui m’appartenait et pouvait me revenir, tant en argent qu’en effet, pour la succession de Michel et François Auvray, mes deux oncles, et de Louise Auvray, ma tante, pour laquelle succession je renonce pour toujours à l’inquiéter en aucune manière que ce puisse être. Dont quittance le vingt de février l’an mil huit cent vingt.

 

Marie Anne Roussin

 

Dans la marge a été ajouté:

 

Avril 1834, infâme scélératesse de François Auvray.

 

Marie Anne Roussin, née en 1764, veuve de Joachim Michel Lecornu, était l’arrière-grand-mère de Lucile Anger, épouse d’Emile Barbot.

 

Le numéro 109 de la revue Art de Basse-Normandie, 1997, cite deux prêtres du même nom sous la Révolution à Saint-Hilaire-du-Harcouet (Manche). François Auvray, né vers 1764, fut incarcéré à l’île de Ré en 1798 et mourut en 1814. La revue le cite originaire de Saint-Hilaire-Petitville (?), curé de Fontaines, Yonne, avant et après la Révolution. Michel Auvray, né à Truttemer-le-Petit, exerça le ministère sacerdotal à Saint-Hilaire-du-Harcouet et aux alentours pendant la Terreur. Il mourut curé de Truttemer-le-Petit vers 1840-1842. S’agit-il des mêmes personnes? La lettre du 5 juillet 1849 confirme que Michel et François Auvray étaient des abbés.

 

 

 

3

 

Académie de Caen.

 


Je soussigné, principal du collège de Vire, certifie que M. Lecornu Jean Bte, né à Tallevende le 2 décembre 1802, a étudié pendant cinq ans dans notre collège, dont il a parcouru avec distinction les classes de 4e, 3e, 2e, rhétorique et philosophie, et que par sa docilité, par son application, et par la régularité de sa conduite, il a mérité constamment de notre part des témoignages de satisfaction. En foi de quoi je lui ai donné le présent certificat à Vire le 20 juillet 1822.

 

Montier

 

 

4

 

Nos infra scriptum presbiter philosophie professor in collegie Viriensi collegie attestamus Joannem Baptistam Le Cornu i parochiâ Sti Germani de Talvende nostras lectiones philosophicas de logicâ per annum academicum assidué diligentee et attente excepisse ipsum que bonis effere imbutum moribus datum virie anno domini 1822, die julii 20.

 

Huard

 

Au début de ce document a été apposé un sceau de 25 c, et un autre intitulé 2/5 en sus loi de 1816.

 

Traduction:

 

Nous soussigné, prêtre, professeur de philosophie au collège de Vire, certifions que Jean Baptiste Le Cornu de la paroisse de Saint-Germain-de-Tallevende a suivi nos cours de philosophie et logique au cours de l’année académique, avec régularité, application et rigueur, et qu’il en est sorti pénétré de bonnes mœurs. Fait à Vire le 20 juillet 1822.

 

Huard

 

 

5

 

Illustrissimo et reverendissimo in Christo patri Domino Domino Carolo Francisco episcopo Bajocensi Jacobus Surbled rector ecclesiæ Sancti Germani de Tallevende nostrae diœcasis obedientiam et reverentiam,

 

Testor dilectum in Christo Joannem Baptistam Le Cornu subdiaconum i nostra parochiâ, et quo rediit e seminario piifrime vinisse atque honestisierme dominicin et festivin debun in choro divinin superpellices indutum interfinisse officiin singulis que dominicim ad sacram auessisse sinarim cactin denique in omnibum prebuisse exemplum.

 

Datum die quarta decema octobrii, reparatre sulutin anno millesimo octiugentesimo vigesimo quarto.

 

J. Surbled

 

La tombe de Jacques Surbled, ayant la forme d’une colonne de marbre blanc, est encore visible dans le cimetière de Saint-Germain-de-Tallevende. Elle se trouve près de l’entrée de l’église, le long de la route.

 

Traduction:

 

A Dom Charles François, évêque devant notre illustre et vénérable Dieu père du Christ, Jacques Surbled, curé de la paroisse de Saint-Germain-de-Tallevende de notre diocèse, prête obéissance et révérence.

 


Je témoigne avec félicité devant le Christ que Jean Baptiste Le Cornu sous-diacre en notre paroisse qui est revenu du séminaire ...

 

Fait le 14 octobre 1824.

 

 

6

 

Le vingtieme jour du mois de septembre l’an mile huit cent vingt neuf,

 

Fure presant Marie Anne Rousin, veuve de Joinchime Le Cornu, proprietaire, commune de Talvend le Grande, a par ce presant donné a titre de locations ou fermage, savoier une petite tairre a ele aparténant ens propriété, cissé et cituee au bour de la Lande Vaumont, ce conssitetant ens plans, maison, taire labourable et prayé ens fin telle quel ce consistes,

 

Au sieur Claude Anger, actuellement fermier de la dite taire qui a dit la bin connetre, a charge par luy de cy comporter ens bon pere de famile, nabatera par pied ny coupele sans la permission de la bailluze, et rélevera les fossé des deux cotté parcé que illora la tonture a sont bénéfices.

 

Le preneur [...]ra ens grescera et fournira des jeunes pommiers [...] le jardin a fure et a messure que les vieux pommiers tomberons a sais fres, parcé qué illora les vieux pommiers a sont bénéfices.

 

Le preneur enploira ens reparations des couverture tous lu glus qui croisserons sur la dit terre, par ce que illora la vielle couverture a son bénéfices pour faiere des engres. Le preneur s’oblige de fournir la bailluse deux chapons gras par chaque année de joissances le jour de Noiel a sont domicile.

 

Le presant bail est faict pour le tempt et termé de neufe annees de joissances, a commencer le vingt cinq maces mil juit cent trente, et finir en parele jour les neufe annee a comptete, et pour le prix des dit fermage, le dit preneur paira au domicile de la dite bailuze la somme de deux cent vingt frans par chaque année de joissances, savoier la moitier le vingt nufe septembre, et l’autre moiter le vingt cinq marce l’année revollus, et tous les autre année de même jousque a la fin du baile, et ens noutre paira tous les impossitions … (roiblé?) portee sur la dite taire.

Le presant faict double et a resté ce dit jour et an que dessus et singnie apres lecture,

 

Mariane Rroussin

Clauder Anger

 

 

7

 

Dans les noms qui suivent, Anger peut également être Auger, de même avec Bissonais et Bissouais. Des noms ont été rayés de la liste: Pierre Lefevre, Marie Patry, Marie Sales, Victoire Câtel.

 

Liste des garçons et des filles de Hamars pour le catéchisme des années 1830 et 31.

 

Théophile Friley                         Auguste Grenier

Alexandre Diée                           François Bosquet

Jean Friley                                 Louis Galot

Charles Ronchamps                    Jacques Alexandre


François Virlouvet                      Jean Renault

Jacques Câtel                             François Regnault

Jean Mezerai                              Louis Leroux

François Galot                            Charles Friley

Charles Bissonais

 

Eloi Mezerai                               Jacques Roque

Charles Benouville                      Charles Patry

Victor Lemulois                          Pierre Aubert

Louis Lepage                             Auguste Renault

Ferdinand Renouf                       François Alexandre

Jean Anger                                Dominique Leroux

Charles Leheron                         Jean Desruisseaux

Auguste Manoury                       Pierre Abbéville

Jean Groult                                François Quesuel

Louis Leheron                            Pierre Friley

Constant Anger                          François Beaufort

Jacques Chapelle                        François Leroux

François Condé

 

Marie A. Huart                           Aimée Bissonais

Euphrasie Corbel                        Virginie Friley

Emelie Renault                           Marie Martin

Marie A. Brion                           Marie Alexandre

Marie Diée                                 Marie Lacaisne

Geneviève Alexandre                   Rose Leroux

 

Celestine Lecorneur                    Emelie Grenier

Rose Paulin                                Rosalie Gaubert

Marie Leclos                              Rose Fournet

Virginie Lecorneur                      Marie A. Galot

Emelie Renouf                            Mélanie Lacaisne

Olive Paulin                               Julie Renault

Aglaé Sales                                Emelie Renault

Octavie Baudel                           Marie Bourdonney

Justine Pucel                              Marie Delauney

Marie A. Marie                           Marie Bosquet

Justine Câtel                              Marie Perrine

Marie Lebaron                            Celestine Lebaron

Désirée Leclos                           Rosalie Renault

Marie Tirard                              Marie Bason (Buson?)

Athalie Corbel

 

 

8

 

Je soussigné, non écrit, Auguste Lamare, représentant mon père marchand de vin, commune de Cheux, reconnais avoir reçu de Monsieur le Curé d’Ouffières la somme de soixante cinq francs pour paiement d’une demie pièce de vin blanc dit de Grave, de laquelle somme est quitance.


 

A Ouffières, le cinq juillet mil huit cent trente deux.

 

Pour mon père, A. Lamare.

 

Bon pour 65 fr.

 

 

9

 

Il s’agit probablement d’un brouillon ou d’une copie de courrier.

A Mr le Maire de Caen

preside du comité d’inst[...] primaire

 

Caen le 8 9bre 1832

 

M. le Président,

 

M. le Curé d’Ouffières vient de m’adresser par erreur des renseignements concernant l’école de sa paroisse. Comme ils sont relatifs à l’ordre & aux bonnes mœurs, je crois devoir vous la communiquer en vous priant d’appeler l’attention du comité sur la délibération que le conseil mal auroit prise & qui me semble hors de ses attributions.

 

J’ai l’honneur &c

 

Fait.

 

 

10

 

Liste de la 1ere communion d’Ouffières pour l’année 1833. Faite le jeudi 18 juillet.

 

       1. Eugêne Lefrançais.

       2. Alexis Lebaron.

       3. Honoré Magdelaine.

       4. Charles Barbey.

       5. Pierre Lapersonne.

       6. Pierre Bellenger.

       7. Jacques Jouesmel.

       8. Melanie Leroux.

       9. Marie Taillet.

     10.   Marie Fiaut (Fiant?).

     11.   Marie Duvelleroy.

     12.   Ambroisine Pillou (Pilou?).

     13.   Elisabeth Chemin.

 


Sous la gestion de J. B. LeCornu, vicaire à Condé depuis le 15 janvier 1826 jusqu’au 1er septembre 1829. Arrivé à Ouffières le 12 septembre 1829. Installé le 8 novembre même année. Desservant provisoire de Hamars depuis le 12 7bre 1829 jusqu’au 17 juillet 1831. Desservant provisoire de Goupillières depuis le 1er octobre 1832 jusqu’au 1er août 1833.

 

Fait le 31 Xbre 1833.

 

Le Cornu

 

 

11

 

1834                 26

 

Janvier               4        Prosper Leneveu, la Lande.

  5        Adele Laurent, Tabourie. Partie en 1837.

11         Theophile Renard, H. Renard.

12         Jacques Desiré Morel, H. Renard.

Février              15         Louis Fçois Marie, Querité.

Mars                 10         Victorine Eugenie Houssin, la Porte. Partie en 1836.

15         Desiré Damame, Peraudiere.

Avril                   4        Auguste Alexandre Legrain, bourg. 22 avril.

  5        Felix Isidore Germain, Bertrie.

  5        Marie Eugenie Leboulenger, Brandoniere.

12         Victor Alexis Guezet, Laplaine.

12         Marie Euphrasie Auvray, Tabourie.

Mai                     4        Marie Celeste Dupont, Hamel.

  8        Adele Victorine Danjou, Les Landes.

28         Caroline Rose Lebouteiller, bourg.

Juin                    6        Paul Desiré Guezet, Peraudiere.

28         Eugene Leon Mette, Laporte. 16 août.

Août                 18         Alexandre Amand Lechevalier, C. au Masson.

30         Victoire Peronne, Taquelerie.

7bre                  25         Edmond Theodore Julienne, Gancelliere.

25         Prosper Bouillet, Guestiere.

8bre                  20         Eugene Auguste Bouchard, Goderie.

22         Fçois Gregoire Lemonier, bourg.

9bre                  10         Pierre Fçois Lemoine, Plaine.

13         Marie Clarice Renard, Hamel.

10bre                23         Marie Henriette Orvain, Gancelliere.

 

1834                   6

 

Fev                     4        Ange Fçois Cauvet, Rose Angelique Lainé, Trouvery.

  6        Damame, Germain, Peraudiere.

Juin                  17         Besnehard, Denis, St-Sever.

7bre                    8        Anne, Lemonier, Fontenermont.

  8        Deschamps, Dupont, Caillardieres.

30         Demé, Ozenne, H. Husliniere.

 

1834                 27

 

Jver                  23         Gregoire Lemonier, bourg, 56.

Fev.                    3        fe Beslon, Cour de Launay, 27.


15         J. Jacques Deschamps, H. Vents, 40.

18         Angelique Denis, Hamel, 17.

18         M. Anne Bouillet, B. Husliniere, 37.

26         Auguste Leplanquais, C. Martin, 36.

Mars                   8        Jean Fçois Denis, Gripeaux, 73.

  9        Guillaume Collace, Bercerie, 81.

20         Adele, enfant trouvé de Caen, 3 mois, n° 3174.

23         ve Damame, Capliniere, 77.

24         ve Damame, Guettiere, 83.

Avril                 17         fe Auvray, Tabourie, 59.

22         Auguste Alex. Legrain, bourg, 18 j.

Mai                   15         Jacques Lebois, Les prés, 73.

Juin                    7        J. B. Vimont, G. Aunay, 78.

16         J. B. Fçois Renard, Boutillerie, 732.

29         Fçois Victor Lemelorel, Bisson, 34.

Juillet                  3        M. Anne Aumont, Bigotiere.

Août                 16         Eugene Leon Mette, La Porte, 6 sem.

7bre                  26         Pierre Decaen, Laumondrie, 54.

8bre                  20         J. B. Mauduit, Girardiere, 57.

20         M. Catherine Guezet, H. Renard, 78.

21         fe Guerin, Moulin, 39.

9bre                    8        Jean Guillochet, Goderie, 73.

26         Virginie Louise Pellechat, Terrier, 17.

Xbre                   3        Jean Louis Danjou, Hamel, 75.

  8        Rose Jamet, H. Trouvery, 252.

 

1835                 24

 

Jver                    7        Eugene Lecharpentier, Guettiere.

Fev.                  16         Marie Victoire Jean, Villaurie. 15 mars 1836.

Avril                   1        Jacques Eugene Canuet, H. Trouvery.

30         Auguste Prosper Provost, H. Vents.

Mai                     3        Pierre Alex. Ozenne, H. Husliniere.

13         Louis Alderic Ozenne, Hameau.

20         Magdelaine Celina Hamel, Baziniere.

28         Modeste Elisabeth Lainé, C. de Launay. Partie en 1839.

30         Marie Leonie Loyer, Gancelliere. Partie en 1838.

Juin                    5        Pierre Alphonse Trochu, Tabourie. Parti en 1836.

15         Marie Helene Perdriel, bourg.

22         Marie Magdelaine Deschamps, Landes.

Juillet                11         Pierre Fçois Pinel, Querité.

Août                 20         Fçois Houssin, Laporte. Parti en 1836.

7bre                  20         Marie Louise Beslon, Laumondrie.

22         Victorine Legorgeu, Moulin.

24         Celina Fizel, C. Martin.

8bre                  21         Pierre Leplanquais, C. Martin.

24         Anatolie Marie Lecapitaine, H. Renard.

9bre                  18         Armeline Adelaide Dupont, Hamel.

22         Marie Julie Gendrin, Laplaine.

23         Clementine Lecerf, Bertrie.

28         Marie Josephine Mesnil, bourg.


Xbre                 29         Jean Victor Legrain, Hamel.

 

1835                 15

 

Fev.                  10         Morel - Bouillet, Laumondrie.

17         Fouquet - Hamel, Villaurie.

Mai                   19         Pinel - Perdriel, Querité.

Juin                    2        Jamet - Blin, bourg.

16         Bouillon - Guezet, Tannerie.

Juillet                21         Gilot - Guezet, Montbray.

28         Bouillon - Guezet, Gancelliere.

Août                   4        Boscher - Lainé, S. Sever.

7bre                    1        Legris - Drouet, S. Sever.

  1        Auvray - Thomas, S. Aubin.

  7        Danjou - Renard, Boutillerie.

8bre                    6        Letellier - Lemiere, Gouvet.

  6        Turgis - Bouteiller, Plaine.

9bre                    3        Lainé - Leprince, Corbiniere.

24         Laplanche - Lainé, Templerie.

 

1835                 22

 

Jver                    4        fe Causserie, Capliniere, 622.

17         Anne Denis, M. des Champs, 69.

18         M. Anne Guezet, H. Renard, 86.

31         ve Chalmé, B. Tourteliere, 81;

Fev.                    2        Fçois Mauduit, Hamel, 602.

Mars                   5        fe Besnehard, Tabourie, 52.

20         Bone Conier, la Porte, 35.

Mai                   12         Nicolas Lesoutivier, G. Aunay, 55.

28         Charles Lehideux, H. Renard, 81.

29         Nicolas Langevin, H. Huslin, 74.

Juin                  14         Adolphe Legorgeu, Moulin, 20 m.

Juillet                  4        Maxime, enfant trouvé de Caen, 3 m., n° 3405.

10         J. Jacq. Dupont, Caillardieres, 28. 1er inhumé par Le Cadet.

Août                   5        Victor St-Maur, enfant trouvé de Vire, n° 2343.

  9        Aurelie, enfant trouvé de Caen, n° 3464.

16         Josephine Danjou, Hamel, 15.

7bre                    9        Fçois Blin, La porte, 80.

14         ve Patin, Gancelliere, 75.

24         Fçois Lefranc, Girardiere.

8bre                  21         Noel Dupont, Caillardieres, 65.

22         ve Blin, La Porte, 82.

9bre                  10         J. Fçois Jamet, Pillardiere, 70.

 

1836                 22

 

Jver                  18         Alphonse Renard, H. Renard.

26         Magdelaine Florine Morel, Laumondrie.

Fevr.                 15         Louis Placide Auvray, Tabourie. 10 juin 1836.

Mars                   1        Marie Celina Germain, Bertrie. 15 avril 1837.


23         Ange Fçois Canuet, H. Trouvery.

Avril                 16         Marie Celenie Bouillon, Tannerie.

Mai                   27         Aimée Louise Agathe Demé, H. Huslin.

27         Eugene Fçois Le Dormeur, Mâcérie.

Juin                  14         Desiré Jule Lebouteiller, bourg.

Juillet                26         Jean Fçois Perrard, Capliniere.

Août                   6        Fçois Marie, Laumondrie.

  7        Marie Victorine Fouquet, Villaurie.

16         Jean Louis Alex. Danjou, Boutillerie.

23         Marie Louise Lemonier, bourg.

7bre                    1        Auguste Leneveu, La Lande.

  8        Louis Ferdinand Morel, H. Renard.

23         Arsene Eustache Julienne, Gancelliere. 24 jver 1837.

23         Marie Victorine Laplanche, Templerie.

8bre                  24         Marie Desirée Auvray, Lalande.

27         Marie Victorine Jamet, bourg.

9bre                  17         J. B. Leheup, Guestiere.

Xbre                 27         Marie Pinel, Querité.

 

1836                 14

 

Jver                  18         Benoit - Fouquet, Les Loges.

Fev.                    9        Leheup - Perard, Guestiere.

  9        Mauduit - Leheup, Hamel.

  9        Gendrin - Damame, Morigny.

  9        Letellier - Cosnier, La porte.

Juin                  21         Mauduit - Henequin, bourg.

Juillet                  5        Saliot - Enguehard, Beslon.

7bre                    6        Denis - Tardif, Gripeaux.

13         Guezet - Marie, Peraudiere.

8bre                  19         Lecellier - Collace, Goderie.

24         Bertrand - Lebois, H. Renard.

9bre                    8        Foucher - Mette, Plessis.

15         Besnehard - Houel, Tabourie.

29         Lebosquain - Perrard, Clinchamps.

 

1836                 18

 

Jver                    3        ve Langevin, Caillardieres, 102.

14         Nicolas Blin, La porte, 45.

Mars                 11         Philippe Debon, Boutillerie, 82.

15         Victorine Jean, Villaurie, 13 m.

29         fe Ruffin, H. Renard.

Avril                   7        Fçois Leprince, bourg, 84.

23         fe Deschamps, Gancelliere, 73.

Mai                     7        Pierre Perdriel, H. Tourteliere, 73.

Juin                  10         Louis Placide Auvray, Tabourie, 4 m.

Juillet                15         fe Guezet, Les Landes.

21         ve Loisel, Baziniere, 40.

31         Anne Jeanne Virginie Mesnil, bourg, 23.

Août                 15         Julien Lainé, Caumaçon, 75.


7bre                  18         J. B. Deschamps, Gancelliere, 32.

8bre                    4        ve Julien Renard, H. Renard, 75.

13         ve Enguehard, Tirelieres.

15         Elisabeth Lemoine, Baziniere, 65.

9bre                  13         Guillaume Ozenne, H. Husliniere, 77.

 

1837                 27

 

Jver                  22         Marie Caroline Bouillon, Gancelliere.

29         Marie Augustine Lesieur, Isigny.

Avril                   2        Hennequin, bourg. 2 avril.

25         J. B. Edouard Dupont, Boutillerie.

29         Victoire Lepesant, Tabourie.

Mai                     6        Auguste Theogene Hamel, Baziniere. 21 mai.

  9        Desiré Joubert de Montbray (né à La plaine).

16         Leonie Elisabeth Morel, Laumondrie.

31         J. Fçois Ferdinand Guezet, Peraudiere.

Juin                  11         Marie Helene Denis, Gripeaux.

17         Fçois Julien Desiré Guillochet, Goderie.

Août                   1        Pierre Victor Mauduit, bourg.

18         Arsene Deschamps, Les Landes.

7bre                    9        Marie Josephine Mauduit, Hamel.

11         Dupont, Hamel. 11 7bre.

16         Eugene Bertrand, H. Renard.

27         Justine Legrain, Hamel.

8bre                    4        Ange Desirée Blin, Goderie. Partie en 1838.

13         Marie Armeline Provost, H. Vents.

15         Ange Napoleon Gendrin, Plaine.

26         Zoé Lecharpentier, Laumondrie.

28         Victorine Adelaide Bouillon, Tannerie.

9bre                    1        Victoire Clementine Leplanquais, C. Martin.

21         Fçois Alexandre Bouchard, Goderie.

23         Victorine Clementine Thomas, G. Aunay.

24         Marie Leonie Bouillet, Guestière.

Xbre                   7        Marie Victorine Lecellier, Goderie.

 

1837                 11

 

Jver                  24         Renouvin - Aumont, Baziniere.

30         Perard - Rohée, Capliniere.

30         Henequin - Rohée, bourg.

31         Lebeuf - Hamel, Bigotiere.

Mai                     9        Forest - Cruet, S. Sever.

  9        Lemonier - Leroux, Fontenermont.

Août                 22         Ozenne - Joubert, Caillardieres.

8bre                    3        Durand - Costil, Guestiere.

16         Lemelorel - Lainé, S. Vigor.

24         Launay - Deschamps, S. Aubin.

9bre                  14         Tardif - Langevin, H. Husliniere.

 

1837                 27


 

Jver                    8        Auguste Thomas, Guestiere, 20.

13         ve Langevin, H. Husliniere, 71.

24         Arsene Eustache Julienne, Gancelliere, 4 m.

29         J. Fçois Durand, Plaine, 36.

30         fe Houssin, Girardiere, 61.

Fev.                    3        ve Mette, La Porte, 80.

  6        Marie Augustine Lesieur, Isigny, 8 j.

Mars                 28         Laurent Bigot, H. Bigot, 78.

30         Louis Houssin, Girardiere, 28.

Avril                   2        Hennequin, bourg, en naissant.

  5        J. Fçois Houssin, Girardiere, 72.

Avril                 13         ve G. Bigot, Pillardiere, 77.

15         Marie Celina Germain, Bertrie, 7.

Mai                   11         Julien Jamet, Girardiere, 73.

21         Auguste Theogene Hamel, Baziniere, 15 j.

Juin                    9        Noel Fouquet, Villaurie, 78.

17         Fçoise Danjou, Leslandes, 39.

Juillet                25         J. Louis Durand, Plaine, 172.

Août                 13         Fçois Guillaume, B. Tourteliere, 79.

7bre                  11         Dupont, Hamel, en naissant.

14         fe Cruet, Hamel, 36.

15         Stephanie Ozenne, Hameau, 82.

29         Pierre Destigny, Tannerie, 70.

8bre                    7        ve Morel, H. Renard, 76.

11         fe Doublet, Girardiere, 52.

Xbre                 11         ve Collace, Pillardiere, 67.

12         Nicolas Morel, Peraud. Reanrd, 79.

 

 

12

 

Cette lettre est un imprimé dactylographié, les mentions manuscrites étant portées ici en italique. Un autre courrier, écrit sur un imprimé identique le 21 avril 1835, a trait à la femme Jn Jques Jean et un enfant prénommé Maxime, portant le n° 3405.

 

A Monsieur, Monsieur le Curé de la paroisse, A Courson

 

Hospices de la ville de Caen. Caen, le 10 avril 1834,

 

La Commission Administrative des Hospices Civils de la ville de Caen,

 

A Monsieur le Curé de la paroisse de Courson, Monsieur le Curé,

 

Sur l’assurance qui nous est donnée par vous de la bonne conduite de la femme Jean Charles Renard de votre paroisse, nous consentons à lui confier l’Enfant nommé Ferdinand que nous lui remettons, nanti de son Collier, portant le n° 3226 avec un livret signé de nous et le trousseau de l’Enfant.

 


Nous avons l’honneur de vous en informer, et nous sollicitons de vos fonctions, de votre humanité, toute la surveillance que réclame l’intérêt dû à ce malheureux Enfant. Un inspecteur se rendra chaque année, et à l’improviste, au domicile de la nourrice; il verra lui-même comment l’enfant est soigné; il prendra en outre, auprès de vous, M. le Curé, tous les renseignements qui seront propres à justifier notre confiance dans cette nourrice.

 

Indépendamment des mois de pension et de vêtûre que nous payons très-exactement chaque trimestre aux nourrices, il est deux sortes de gratifications qui leur sont encore accordées.

 

La première, lorsque l’enfant a atteint l’âge de neuf mois, lorsqu’il a été vacciné, lors, enfin, qu’il nous est certifié par vous qu’il est en bonnes mains: cette gratification est de 18 fr. La seconde, lorsque l’Enfant est arrivé à l’âge de douze ans; mais dans cette circonstance, c’est à votre témoignage que nous en appelons pour nous certifier qu’il a reçu tous les soins convenables, qu’il a été élevé dans de bons principes, qu’il est instruit de ses devoirs de religion, qu’il a fait ou est sur le point de faire sa première communion; enfin que la nourice mérite cette récompense extraordinaire, qui est de 50 fr.

 

Telles sont, M. le Curé, les dispositions prises par M. le Préfet et par l’Administration des Hospices, pour assurer le bien-être des Enfans confiés à notre garde. Aidés, comme nous le sommes, par Mesdames les Religieuses qui leur ont voué un intérêt de tous les momens, nous devons bien espérer de nos efforts communs.

 

Permettez-nous donc de placer sous votre protection l’Enfant que nous vous recommandons ici, et de vous prier de nous faire connaître sans aucune réserve, directement, ou par l’intermédiaire de Mesdames les Religieuses de l’Hospice St. Louis, tout ce qui pourrait intéresser le sort de cet Enfant, et nous éclairer sur la conduite de la nourrice.

 

Nous avons l’honneur, M. le Curé, de vous saluer avec une parfaite considération.

 

L’administrateur chargé de la tutelle des Enfans trouvés et abandonnés,

 

(Duellesleblanc?)

 

Observations des Dames Religieuses.

 

Pour obtenir des Enfans de notre Hospice, il faut produire des certificats d’une conduite exempte de reproche par rapport aux mœurs et à la probité, avoir de la religion, au moins une vache et un peu d’aisance.

 

Dans le cas où Mr le Curé auroit des motifs pour ne pas donner de certificats à des personnes qui voudroient obtenir des enfans de l’Hospice et qu’il ne pourroit les refuser sans s’exposer à des suites fâcheuses, il seroit prié d’y ajouter ces mots: si on le juge à propos.

 

 

13

 

Cette lettre a été écrite par l’abbé Lecornu à l’Evêque de Bayeux, dont les réponses sont en italique.

 

A Monsieur Mr Le Cornu, Curé de Courson, par St-Sever.

Il y a nécessité de fermer, L’Evêque de Bayeux + Chs Evêque de Bayeux

      


N° 2e, Courson, 19 août 1834.

 

A Monseigneur l’Eveque de Bayeux

 

Marie a eu un enfant ex commercio illicito cum Petro soluto ("d’un commerce illicite avec Pierre, commerce aujourd’hui rompu"). Cet enfant est à l’hospice. Aujourd’hui, elle voudrait épouser Jean, père du susdit Pierre son corrupteur défunt.

 

Ce seroit un mariage d’une femme parente par affinité au 1er degré de la ligne ascendante. Le pape seul pourroit dispenser. Il est plus que probable qu’il refuseroit, et je trouve le cas trop révoltant pour demander moi-même ou même conseiller de demander la dispense.

 

+ Chs Ev. de Bayeux

 

1° Marie et Jean cuivult nubere ("qu’elle veut épouser") sont vieux et très pauvres.

 

2° Ils vivent subeodem tecto ("sous le même toit") et comme oubliés dans un coin de la paroisse.

 

Y a t’il lieu à dispense? Répondu ci dessus.

 

Si affirmative, quelle marche suivre? Si négative, peut-on croire aux assertions de Marie qui se dit simple servante, n’offensant Dieu en façon quelconque sous le rapport de la pureté, peut-on lui permettre de rester dans cette maison? Peut-on l’absoudre si aliuvide est … (ce, la?) pax?

 

C’est au Confesseur et au Curé à juger s’il n’y a ni danger d’incontinence ni scandale, et alors on peut l’absoudre .

 

+ Chs Ev. de Bx 22 aoust 1834

 

(Nota) Elle semble convoiter le chetif temporel qui est la propriété de Jean. Nous attendrons en toute confiance une réponse prompte et décisive. Ce sera un motif de plus pour continuer à nous dire de votre Grandeur les très humbles serviteurs et pretres toujours soumis.

 

J. B. Le Cornu

 

Ancien vicaire de Condé, curé à Ouffières

et à N. D. de Courson pour la rémission

de ses pechés.

 

 

14

 

5 avril 1837.

 


Doit Mr le Curé de Courson à Lebois, mtre plafonneur à St Sever, savoir:

 

f           s

      1°. 178 livres chaux blanche             5

      2°. 77 briques pour foiers                 3          17

      3°. 3 barretées sable de rivière           2

      4°. 1 livre clous d’épingles                15

      5°. 2 livres boule ou poil                               10

      6°. 16 journées de main d’œuvre       16

 

Total                 28         2

 

Pour acquit de la somme de 28 f. 2 s. ci dessus, Courson, 9 avril 1837.

 

 

 

15

 

Courson, 1837, réparations au presbytère.

 

Je soussigné, non écrit, Therese Denis fe Garnier, demeurant à Vire, rue du Haut Chemin, reconnais avoir reçu pour le compte de mon mari, de Mtre J. B. LeCornu, prêtre, curé de Courson, une somme de cinq francs pour avoir fait raccommoder la maçonnerie du pilier à droite en sortant de la barrière qui se trouve au haut de la cour du presbytère, de laquelle somme de cinq francs, prix de la réparation ci dessus, je le tiens absolument quitte et la présente est quittance.

 

Courson, 18 juillet 1837.

 

… (Fame?) Garnier

 

 

16

 

1838                                                                 Baptêmes

 

s. 20 jier            Marie Adele Foucher, Fçois Julien, Bonne Elisabeth Mette, Plessis.

d. 18 fier           Rose Clarice Canuet, Ange Fçois, Rose Angélique Lainé, H. Trouvery.

d. 11 mars         J. B. Perrard, Jean Fçois, Victoire Modeste Rohée, Capliniere.

l. 12 mars          Jean Alderic Renouvin, Louis Philbert, Michelle Sophie Aumont, Basinière.

mar. 13 mars     Marie Victorine Besnehard, Jean Louis, Anne Houet, Tabourie.

s. 15 mars         Pierre Eugene Perdriel, Pierre Fçois, Marie Blin, H. Courteliere.

s. 15 mars         Marie Adeline Perdriel, Pierre Fçois, Marie Blin, H. Courteliere.

d. 18 mars         Victoire Adele Marie, Louis, Marie Désirée Decaen, Laumondrie.

mar. 27 mars     Theogene Victor Germain, Louis, Magdelaine Mette, Bertrie.

l. 2 avril             J. B. Ozenne, J. B., Felicité Lair, Hameau.

s. 10 mai           Rosalie Virginie Hurel, Jacques, Marie Sophie Enguehard, Gancelliere.

s. 10 mai           Désiré Pierre Turgis, Pierre, Rose Lebouteiller, Plaine.

mar. 22 mai       Rosalie Lainé, Michel, Julie Elisabeth Lepeltier, Tabourie. Partie en 1839.


v. 25 mai           Alphonse Desiré Ozenne, Pierre Auguste, Marie Desirée Joubert, Caillardiere.

d. 27 mai           Louis Maurice Auvray, Jean Louis, Marie Jeanne Cecile Guezet, La Lande.

j. 31 mai            Marie Alzina Ozenne, Philippe, Marie Fçoise Murie, H. Husliniere.

v. 1er juin          Victor Doublet, Jean Louis, Fçoise Auvray, Boutillerie.

merc. 12 juin     Alexandre Desiré Auvray, J. B., Marie Renaux, Tabourie.

l. 25 juin            Celeste Isabelle Hamel, Nicolas, Monique Lehideux, Basiniere.

s. 30 juin           Francoise Celina Henequin, Pierre Fçois, Ursule Fçoise Rohée, H. Renard.

s. 14 juillet         Victor Alexandre Beslon, J. B., Anne Guillaume, Laumondrie.

l. 16 juill.           Paul Auguste Marie, Jean Fçois, Fçoise Modeste Legalois, Porte.

l. 30 juill.           Pierre Fçois Belhomme, Louis Auguste, Marguerite Fçoise Rohée, Bisson.

mar. 21 août      Victorine Alzina Pinel, Louis Fçois, Melanie Perdriel, Querité.

l. 24 7bre           Pierre Auguste Marie, Marie Felicité Leheup, Peraudiere.

d. 30 7bre          Victor Michel Saliot, Guillaume, Victoire Enguehard, Caillardieres.

mar. 9 8bre        Louis Fçois Guezet, Auguste Fçois, Marie Perdriel, Capliniere.

j. 11 8bre           Michel Prosper Mauduit, Prosper, Victoire Celeste Henequin, Bourg.

v. 12 8bre          Marie Alzina Guezet, J. B., Virginie Angelique Levergeois, Plaine.

merc. 31           Desiré Victor Dupont, J. B., Marie Adelaide Leroussel, Boutillerie.

j. 22 9bre           Adrienne Hortense, Hortense Adrienne Morel, Villaurie.

mar. 27             Honorine Celina Laplanche, Guillaume Antoine, Aimable Virginie Lainé, Templerie.

j. 29                  Marie Celina Leprince, Armand Gabriel, M. J. Desirée Collace, Pillardiere.

 

33

 

Mariages

 

l. 15 jver            Fçois Auguste Guezet, Marie Jeanne Ursule Perdriel, Caplinière.

mar. 20 fevrier   Armand Gabriel Leprince, M. J. Desirée Collace, Pillardiere.

   23 av.                        Fçois Bailhache, Justine Marie Lebouteiller, Ste Pazanne, Nantes.

mar. 8 mai         Jean Louis Leneveu, M. J. Denis, Boutillerie.

mar. 15             Fçois Auguste Juhel, Aimable Lebois, Laumondrie.

s. 19                 Guillaume Desiré Ledormeur, Magdelaine Angelique Denis, Beslon.

mar. 10 juill.      J. B. Jamet, M. A. Perdriel, Pillardiere.

mar. 24             Louis Felix Marie, Marie Julie Virginie Enguehard, C. Martin.

partis à St-Vigor.

l. 22 8bre           Jean Louis Vautier, M. A. Rosalie Bouillet, St-Sever.

mer. 23             Jean Lecerf, Adelaide Dupont, Fontenermont.

10

 

 

17

 

Promesse de mariage entre François Bailhache, chaudronnier, fils majeur de feu Samson Bailhache et de Magdelaine Harivel, né à Fontenermont, diocèse de Bayeux, et domicilié en la paroisse de Ste Pazanne, diocèse de Nantes, d’une part, & Justine Marie Lebouteiller, cultivatrice, fille majeure de Jacques Lebouteiller et de Marie Jeanne Angélique Haupais, demeurant à Courson, diocèse de Bayeux, doyenné de St Sever, d’autre part.

 

J’ai l’honneur d’offrir mes civilités respectueuses à Mr le Curé de Courson, et de lui certifier que les bans ci-dessus ont été publiés une fois canoniquement au prône de notre messe paroissiale, le dimanche 8 avril, sans empêchement ni opposition venus à notre connoissance.

 

A Ste Pazanne, le 9 avril 1838.


Le desservant de Ste Pazanne,

Bournigal

 

Vu pour [...]alisation de la signature de M. Bournigal, Curé de Ste Pazanne, en notre diocèse.

 

Nantes, le 10 avril 1838,

 

... (Cn Prignaul vic. hin.?)

 

 

18

 

Cette lettre a été écrite par l’abbé Lecornu , et les réponses à ses questions sont en italique.

 

Monsieur l’Abbé,

 

En 1834, le Conseil municipal de Courson vendit aux héritiers de feu Mtre P. G. B. Benard (Renard?), ancien curé du lieu, 2 mètres de terrain dans le cimetierre de la Cne, moyennant une somme de 120 fr. Cet argent a été placé sur l’état et c’est le bureau de Bienfaisance qui touche la rente de 6 fr. Est ce reellement le Bureau de bienfaisance qui doit en bénéficier? Ne serait-ce point la fabrique?

 

Courson, le 22 7bre 1838.

 

Le Cornu

 

Les concessions de terrain dans les cimetières ne peuvent être accordées qu’à ceux qui font des fondations ou donations en faveur des pauvres & de la commune (Décret du 23 prairial an XII, art . 10 & 11). La fabrique de Courson ne peut donc rien prétendre au produit de la rente dont il s’agit.

 

Caen, le 25 7bre 1838.

 

… (Paynrus?)

v. q.

 

 

19

 

Nous soussigné, maire et officier de l’état civil de la commune de Fontenermont, certifions avoir le quatre janvier de cette année marié civilement le Sr Louis … (Pierre?) Auguste Hervieu, boulanger, né et domicilier en cette commune, et demoiselle Victoire Elizabelle Renard (Benard?), née et domiciliere à Courson.

 

En foi de quoi le présent pour leurs servir et valoir ce que de droit.

 


A Fontenermont le 24 janvier 1839.

Pre Tetrel, maire.

 

 

20

 

J’ai l’honneur de saluer Monsieur le Curé de Courson, de lui présenter mon respect ainsi qu’a Mr son vicaire. Je certifie avoir confessé le sieur Le Miere pour se disposer à recevoir la bénédiction nuptiale.

 

Vire, 17 juin 1839.

 

Bazin de Ste Anne.  

 

 

21

 

Notes prises par le curé de Courson en 1840

 

D’après un livret manuscrit intitulé "Recettes de toute nature".

 

J’avais découvert ce livret manuscrit dans une brocante à Vire vers 1997, à une époque où j’ignorais ma parenté avec l’abbé Lecornu, curé de Courson en 1840. J’ai donné ce livret à l’AVPPS de Saint-Sever en novembre 2000.

M. le Curé de Courson célébrait une messe quasiment chaque jour, à l’église ou bien chez des particuliers. Parfois, il notait également quelques commentaires sur ses déplacements ou sur des faits divers qui se déroulaient à Courson et aux environs. Il utilisait de nombreuses abrévations (ve pour "veuve", pr pour "pour", Fçois pour "François", serv pour "service", Mrs pour "Messieurs",...) qui n’ont pas été gardées ici afin de permettre une plus grande lisibilité du texte. En voici les principaux extraits:

 

8 janvier            Arrivée de M.A. Anfray.

 

27 janvier          Dîner à St-Aubin.

 

28 janvier          Dîner chez la veuve Lebois, souper chez Lesage.

 

3 février            Conférence à St-Manvieu.

 

5 février            Dîner chez la veuve Denis.

 

9 au 10 février   Dans la nuit du dimanche au lundi, des scélérats coupent 13 arbres dans le cimetière au levant et au nord.

 

11 février          Dîner à Clinchamps.

 

12 février          Service à Montbray pour A. Ledormeur.

 

15 février          Arrivée de Galier et de P.

 

17 février          Conférence à St-Sever. Visite chez messieurs Pôtel et Enguehard.

 

18 février          Dîner chez Causserie.

 


20 février          Un souper chez P. Lainé.

 

24 février          Dîner à Morigny.

 

27 février          Un dîner à Beaumesnil.

 

31 mars             Service à 7 Frères pour la veuve Auvray.

 

23 avril              Dernier voyage de M. à St-Sever.

 

26 avril              Départ de M.A. Anfray.

 

29 avril              On sème le bled de cent jours, adieux à Ouffières.

 

30 avril              M. pour M. Leperlier.

Réapparition de M.A. Anfray à laquelle je paie pour 3 mois 2 29 f 3 d 1 liard et 1 fr 15 d pour voiture en venant à Courson le 8 janvier dernier. Dieu veuille lui redresser le caractère!

 

3 au 4 mai         Dans la nuit du dimanche au lundi, des scélérats coupent un arbre dans le cimetière près la chartrie, en plantent la tête avec celle d’un des autres coupés le 10 février vers le milieu du pré de M. Benard. Coup de feu.

 

4 mai                M. pour M. Leperlier (elle reçoit le st viatique et l’extrême onction). Arrivée de Mannon et François.

 

5 mai                M. pour la même. Départ de nannon.

 

6 mai                M. pour la même.

 

7 mai                (Départ de Goton). Un gueulton chez Causserie. Nous étions indignes.

 

10 mai               M. pour M. Leperlier.

 

12 mai               Retour de Goton.

 

15 mai               Départ de François.

 

18 mai               Arrivée de Pierre.

 

19 mai               Départ de Pierre.

 

20 mai               Départ de Goton.

 

22 mai               Dernier jour où M. descend.

 

23 mai               M. pour M. Leperlier.

 

27 mai               M. pour M. Leperlier. 3e retour de Goton.

Double marque d’un attachement inébranlable de la part de...

 


30 mai               Dernier jour où M. peut avaler.

 

31 mai               2e retour de François.

 

3 juin                Dernier jour où M. se lève.

 

5 juin                Inspection des écoles.

 

6 juin                M. pour M. Leperlier. Départ de François et de Goton.

 

Le 5 à 10h du soir M. rend son âme à Dieu. Le 6 à midi on présente son corps à l’église et on part pour Montilly. Elle était à mon service depuis le jeudi 17 7bre 1829. Elle a constamment rempli ses devoirs en excellente chrétienne. On l’a veillée 31 nuits, y compris celle de la mort. Son corps a été inhumé le jour de la Pentecôte avant la grand messe. Mr Enguehard a dit la messe du service.

 

7 juin                4e retour de Goton.

 

8 juin                M. pour M Leperlier.

 

9 juin                M. pour les fruits de la terre à Sourdeval.

 

14 juin               Dimanche de la Ste Trinité. 1ère communion à Fontenermont.

 

19 juin               3e retour de François à 3h du soir.

 

20 juin               Séparation. Départ de Goton et de François à 9h du matin.

 

26 juin               Confirmation à Montbray.

 

28 juin               Dimanche du Sacré Cœur. Visite de M. G. Anger et de M.A. Davy.

 

17 au 19 août     Ces 3 jours ont été néfastes à cause du vent et de la pluie.

 

20 septembre     Bénédiction de la Croix Bouchard à Sept-Frères.

 

21 septembre     Ce jour M. Le Curé de Morigny, son vicaire, sa sœur, son neveu vont dîner au H. Bigot, ils passent et repassent sans mot dire. Ils en avaient fait autant allant à la Pillardière. En ce repas V.M. et celui qui écrit ces mots ont été traités avec une charité au dessus de toute expression.

 

26 septembre     La carafe grise est brisée.

 

8 au 9 octobre    Dans la nuit de jeudi à vendredi, des scélérats, vers 11h du soir, cassent 2 carreaux de vitre à coups de pierre, un au cabinet de la servante, l’autre à la croisée de l’escalier. Cette nuit j’étais couché au bourg de la Lande.

 

15 octobre         Attentat de Darmes contre le roi.

 


 

22

 

Monsieur Mr le Curé de Courson, canton de Saint-Sever, par Vire, à Courson, Calvados,

 

Le Menil-Thebault, 28 juillet 1840,

 

Monsieur le Curé,

 

J’ai l’honneur de vous certifier que les bans de Pierre Jean Dammam, fils de Guillaume François et d’Anne Michèle le Bois, et de Virginie Aubert, fille de Charles et d’Anne Le Soutivier, tous deux nés et domiciliés actuellement à Courson, ont été publiés par trois dimanches consécutifs au prône de notre messe paroissiale, sans qu’il soit survenu à notre connoissance aucun empêchement.

 

Daignez, Mr le Curé, agréer l’humble et profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être votre tout dévoué serviteur.

 

P.S. Veuillez bien, Mr le Curé, me rappeller au souvenir de vos deux nouveaux habitans.

 

        Le Chaplais

C. du Menil-Thebault     

 

 

23

 

Monsieur le Curé de Courceau près Villedieu à Courceau,                    Courçon

 

Flers 28 août 1840

 

Monsieur le Curé,

 

La charité qui unit tous les membres du clergé me fait espérer que vous voudrez bien me rendre un service, quoique je n’aie pas l’honneur d’être connu de vous. Une famille à laquelle je m’intéresse me prie de m’informer auprès de vous:

 

       1e  Si vous n’avez pas connaissance qu’une demoiselle Boulanger Arsène, sourde et muette, soit morte dans votre paroisse, il a environ six mois.

 

       2e  En cas d’affirmative, ce que sont devenu les biens de cette dlle, s’il y avait un testament... si sa fortune était considérable...

 

J’espère, Monsieur, que vous serez assez bon pour me donner le plus tôt possible une réponse quelconque. Dans cette confiance, je vous prie de recevoir l’assurance des sentimens très respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Curé, votre très humble serviteur.

 

Le Cornu

ch. hre C. de Flers

 

Mon adresse: Mr le Curé de Flers (Orne).

 

 

24

 

Travail à la Cour.

 

Mars     13         1 demie journée, N. Mesnil seul (occupé le reste au jardin).

19         N. Mesnil et A. Destigny (arrivés à 10 h).

20         N. Mesnil depuis 6 h jusqu’à 10 seulement (pluie).

23         N. Mesnil et A. Destigny (arrivés à 10 h) à cause d’un poirier.

24         N. Mesnil et A. Destigny.

25         N. Mesnil et A. Destigny (ont quitté de 9 h a midi pour planter 3 pomiers le long du cimetierre).

29         N. Mesnil et A. Destigny (Mesnil n’est venu que la relevée, il était occupé à la location de sa terre).

30         N. Mesnil et A. Destigny (ne sont venus que la relevée le matin, il loue sa terre de Morigny).

31         N. Mesnil et A. Destigny (venus à 10 heures seulement).

 

Avril       2        N. Mesnil 1 d. journée, arrivé à 2 heures.

  6        N. Mesnil et A. Destigny.

13         N. Mesnil seul, la matinée seulement.

16         N. Mesnil et A. Destigny. Ont quitté chacun 3 heures pour charrier du terreau. Mesnil n’est pas revenu dans la relevée. M. Daniel était à Courson.

17         N. Mesnil et A. Destigny.

24         N. Mesnil et Destigny n’ont commencé qu’à 9 h. ayant dressé la place du monceau de pierre devant la porte. Mesnil a quitté à 5 h. pr aller se faire saigner (soigner?).

26         N. Mesnil et A. Destigny.

27         N. Mesnil seul. Je l’ai occupé jusqu’à 10 h. à piocher le chemin.

28         N. Mesnil et A. Destigny.

29         N. Mesnil a peine une demie journée.

 

Mai       1er        N. M. et A. D. ont quitté à 5 h.

  5        N. Mesnil et A. Destigny.

  6        A. Destigny, la relevée seulement (Ce jour, on a préparé la tombe de terreau et semé 6 planches de pois de mai).           

  7        A. Destigny et N. Mesnil (Ce jour on a enfoui la chaux mais il etait au moins 7 h. du soir lorsqu’elle est arrivée).

15         N. Mesnil 1 journée.

21         N. Mesnil seul 1 j.

22         N. Mesnil et François Perrard.

24         N. Mesnil 1 quart de jour environ.

25         N. Mesnil 1 quart de jour environ.

26         N. Mesnil et A. Destigny 1 journée a peine tous les deux.

27         N. Mesnil seul 1 journée.

31         N. Mesnil seul.

 

Juin      1er        N. Mesnil seul 1 journée.

  2        N. Mesnil et Fçois Perrard.

  3        N. Mesnil et F. Perrard.


  4        N. Mesnil et F. Perrard.

  5        N. Mesnil et F. Perrard.

  7        N. Mesnil 1 d. j. à peine, à cause de ses charpentiers.

  8        N. Mesnil. 1 quart de jour, Germain marque sa maison.

  9        N. Mesnil seul 1 journée.

10         N. Mesnil seul.

11         F. Perrard seul (Mesnil seme son sarrazin).

12         N. Mesnil et F. Perrard.

14         N. Mesnil seul (venu vers 9 h. occupé à vaner du bled).

15         N. Mesnil et F. Perrard (il ne reste plus que la raude le long du chemin).

 

Journées pour Mesnil                                         52

Plus par P. Cruet au compte du précédent               4

Fini le 16 juillet 1841.                                          56        

 

Payé le 7 août même année la somme de   94 f.

 

Lecornu

 

 

25

 

Travail La Cour.

 

Mars     27         1 f. à Alex. Destigny pr broueter des pierres.

 

Avril     6         1 d. f. à Leheup pr id.

14         1 f. à la même id.

27         1 f. à la même id.

 

Mai       1er        1 d. f. à Ch. Leheup id.

  3        1 d. f. à Fçoise Voisin id.

27         1 d. f. à la même id.

31         1 f. à Ch. Leheup pr dresser la terre.

31         1 d. f. à F. Voisin pr aider à dresser la terre.

 

Juin        3        1 d. f. à F. Voisin pour broueter de la pierre.

  4        1 d. f. pr le même travail (à la même).

  5        1 d. f. à la même pr idem.

  8        1 d. f. à Ch. Leheup pr idem.

10         1 quart de jour à la même pour idem.

11         1 f. à la même pr idem.

14         1 d. f. à Fce Voisin pr idem.

15         1 d. f. à la même pour idem.

16         On seme le sarrazin.

16         1 f. à F. Voisin pr broueter la terre afin de remplir contre le legumier.

 

Juillet    12         1 f. à P. Cruet pr la raude près le mur.

13         1 f. au même pr idem.

13         1 d. f. à F. Voisin pr broueter de la pierre.

15         1 f. à P. Cruet pr idem.


15         1 d. f. à F. Voisin pr idem.

16         1 f. à P. Cruet pr idem.

16         1 quart de f. à F. Voisin pr idem.

 

Le samedi 7 août 1841, avant midi, payé pour la Cour:

 

       1°. A N. Mesnil y compris 3 f. versé à P. Cruet: 90 f.

       2°. A P. Cruet la nourriture durant 4 jours.

       3°. 6 fr à Ch. Leheup pr broueter de la pierre et dresser la terre à 5 d l’une sans la nourriture: 1 f. 10 d.

       4°. 8 f. à Fçoise Voisin pr broueter de la pierre et dresser la terre sans la nourriture: 2 f.

4° bis.        A Destigny pr broueter de la pierre: 1 f. 10 d.

       5°. La nourriture de 14 f. pr Ch. Leheup et Françoise Voisin, et 4 pr P. Cruet. Total 18 jours.

 

Argent déboursé 94 f.

 

Lecornu

 

 

26

 

Le sieur Houel conclud,

 

Considérant que dans le travail qu’il a fait, il n’a agi qu’au nom et par l’ordre du sieur Davy son propriétaire, lequel va prendre son fait et cause, qu’il plaise a Mr le juge de Paix le décharger de l’action avec dépens.

 

Bernar Houelle

 

Apposition d’un timbre royal de 35 c.

 

 

27

 

Notes de l’ouvrage et fourniture faite pour monsieur le Curé de Courson:

 

Du 10 février, fait 2 jour                                          2 f

Pour plinte et releze et autre 23 pied à 2 sol du pié       2          30

Pour 2 planche pour pendre les caserole                    

Une releze aux planché et le siege des latrine

Une planche à la fontaine                                          5

2 chasi à la laveris et la carees                                   7

un chasi à la porte de la cuisine

et un petit en dehors de l’escalier                               4

De plus une journée et demis et un livre de clou          2          25

Fourni 16 vitre, 8 à 6 sol et les autre à 8 sol                5          55

pour l’alcove                                                           15

pour le buché                                                          15


pour le trilage et la vesele                                          14

4

pour une échele                                                       4          50

fourni 3 pies pour le pied a lesive                               1          50

 

Total 67 franc 15 centime pour aquit du montant si desus

 

Auguste Juhel

 

 

 

28

 

Je sousigné, reconait avoire recu de Suzanne Gaubert veuve Gerard de la commune de St Germain de Tallevende la somme de cent franc poure unne peicce de terre située à la Lande Vaumont, qelle teint de moi afermé pourre cinque année. Faite a Sain Germain de Tallevende le 29 mai, dont je la tient generallement quitte.

 

P. Victor Legoupit

 

 

29

 

Promesse de mariage entre Sever Louis Lafosse, arpenteur, né à Tessy, demeurant à Montbray, fils majeur de Louis Joseph Lafosse & de Marie Anne Marie (ou Marion?), décédés à Tessy, et Marie Céleste Lainé, née & demeurant à Courson, fille majeure de Jean Jacques Louis Lainé, décédé à Louviers, et de Marie Anne Tostain, demeurant à Courson, d’autre part. Mariage le lundi 8 mai 1843.

 

Diocesis Constant, parochia Mombrais. Cuilibet jus habenti testatus infra scriptus banna ex altera parte exarata rite et canonice fuisse proclamata, unssunique impedimentum sibi innotuisse quod benedictionem nuptiaem obstet expostulantium votis.

 

Datum Montisbraii in ædibus presbyteratibus die y a maii anno vero dni millesimo octingentesimo quadragesimo tertio. Insuper testatui idemse confessionem audivisse futuri spousi in ordine ad matrimonium.

 

Lecaplain

     vic.

 

Traduction du passage en latin:

 

Paroisse de Montbray, diocèse de Coutances. Je soussigné, pour l’ayant-droit, atteste que les bans ont été publiés venant de l’autre partie, selon le rite et canoniquement, aucun empêchement quelconque ne pouvant s’opposer à la bénédiction nuptiale exposée par les demandeurs. Fait à Montbray dans l’exercice de notre charge, le 7 mai 1843. En outre, j’atteste avoir oui en confession le futur époux en vue du mariage.

 

 

30

 

J’ai reçu de Mtre J. B. Lecornu, curé à Courson, une somme de trente cinq francs pour prix d’une année de loier d’une portion de pré qu’il tient de … (moi?), et ce par avance pour l’année mil huit cent quarante quatre, me réservant la suivante 1845.

 

Courson, le premier janvier mil huit cent quarante quatre.

 

M. A. des Champs

 

 

31

 

Audivi confessionem Emmanuelis Blin in ordine ad matrimonium. Montbray 29a novembris anno Domini 1844.

 

Lecaplain vic.

 

Traduction:

 

J’ai oui la confession d’Emmanuel Blin en vue du mariage. Montbray, le 29 novembre de l’an 1844. Lecaplain, vicaire.

 

 

32

 

Cette lettre est un imprimé dactylographié, les mentions manuscrites étant portées ici en italique. Un autre document analogue porte les mentions manuscrites suivantes: de Courson / Fredericam Joubert ex unâ parte & Timanie Fouquet ex alterô / St Martini de Clinchamp / quinto / Augusti secundo / + L. F. Epus Bajocensis / Guérin.

 

Disp. Ban.

 

Ludovicus-Franciscus Robin, Miseratione Divinâ et sanctæ Sedis Apostoliæ gratiâ, Episcopus Bajocensis, Dilecto nostro Magistro Rectori Ecclesiæ                        

 

Salutem et Benedictionem in Domino.

 

Viso testimonio quo constat ritè ac canonicè unum Banum futuri matrimonii inter Joannem Michaelus Le Pesant et Ludovicam Victorinam Dupont fuisse, nemine opponente, proclamatum tam in parochiâ vestrâ quam in parochiâ              licentiam vobis damus matrimonium inter illos celebrandi, etiamsi ex parte ipsorum supersint duo banna proclamanda, super quâ duorum bannorum proclamatione dispensavimus ac dispensamus per præsentes, servatis aliundè servandis.

 

Datum Bajocis, sub signo nostro, vel Vicarii nostri generalis et Secretarii nostræ diœcesis subscriptione, anno Domini millesimo octingentesimo quadragesimo quarto die mensis 7aris sexto.

 


Michel

Vic. glis.

 

De Mandato DD. Bajocensis Episcopi:

 

Guérin

 

Cansur (ou Bausur?)

 

 

33

 

Je soussigné, prêtre curé de Saint Aubin, certifie avoir publié au prône de la messe paroissiale les dimanches 29 décembre der, 5 & 12 janvier, présent mois, les bans du futur mariage d’entre Jean Baptiste Autin, né à la Landairout et domicilié en cette paroisse, d’une part, et Rosalie Françoise Denys, de la paroisse de Courson, sans qu’il se soit rencontré aucun empêchement ni opposition.

 

En foi de quoi, j’ai délivré le présent certificat, à St Aubin, le 14 janvier 1845.

 

... (Dupieches?)

 

Curé de St Aubin

 

 

34

 

Mr le curé de Courson

 

Doit Mr le curé de Courson à Genoin, md boulanger à St-Sever, les articles cy après, savoir,

 

1846

mars                                                                               K          f         cmt

 

  2        Cinq kilogrames pain à 35 cmt le kilog                   5          1        75

  5        Cinq kilog                                                            5          1        75

  8        Dix kilog                                                           10           3        50

15         Cinq kilog                                                            5          1        75

21         Cinq kilog                                                            5          1        75

23         Sept kilog à 33 - 3/4                                             7          2        36   1/4

28         Sept kilog                                                            7           2          36   1/4

Total                 44         15        22    1/2

 

 

Pour aquit, F. Genoin


 

35

 

Il y a promesse de mariage entre Louis Désiré Jouaudin, majeur, fils de feu Guillaume François  et de Marie Anne Lebeurrier, cultivateur et domicilié en cette commune, d’une part, et Angélique Gautier, majeure, fille de feu Etienne et de feue Marie Guénier, cultivatrice et domiciliée à Courson, d’autre part.

 

13 Xbre 1846.

 

Ego infra scriptus, ecclesiæ de Beslon parochus testor hic banna futuri matrimonii exaltera parte dicti, intra Missarum solemnia, dicbus scilicet tertia decima, vigesima quinta, et vigesima septima mensis decembri anni proxime elapsi, nemim reclamante, rite proclamata fuisse in prœdita ecclesia. Ne que nobis ultum innotuisse impedimentum canonnium an civile, quod obste dicto matrimonio.

 

Datum à Beslon die quarta januarii mensis, anno vero Domini 1847.

 

Leroux

C. de Beslon

 

Insuper sponsum in confessione audivi.

 

Leroux

C. de Beslon

 

 

Traduction du passage en latin:

 

Je soussigné, curé de l’église de la paroisse de Beslon, atteste ici que les bans du futur mariage ayant été annoncés de part et d’autre aux célébrations des messes, à savoir les 13ème, 25ème et 27ème jour du mois de décembre de l’année dernièrement écoulée, personne n’ayant fait opposition, les bans ont été publiés selon le rite dans la dite église. Ce afin qu’il ne puisse y avoir quelque empêchement canonique ou civil au dit mariage. Fait à Beslon le 4 janvier 1847.

 

En outre, j’ai oui en confession l’époux.

 

 

36

 

Il y a promesse de mariage entre Victor Lelever, né à St Vigor des Monts, domicilié de droit à Coulonces et à Neuville depuis trois mois, fils majeur de Louis Lelever, domicilié à Margré, et de feu Marie Louise Lucas d’une part, et entre Marie Céline Hecan, née à Courçon et domiciliée de droit dans cette paroisse, fille majeure de Louis François Hecan et de Marie Rosalie Bouillet, domiciliés à Courçon, d’autre part.

 

- Publiés -

 

        1. Le jour de Noël 1846.

        2. Le dimanche entre l’octave de la Nativité.


        3. Dimanche entre la circonsision et l’Epihanie.

 

Les bans cy contre ont été publiés aux prônes des messes paroissiales de Coulonces les jours comme est marqué au bas, sans qu’il se soit trouvé d’opposition ni d’empêchements à notre connoissance, en foi de quoi j’ai délivré le présent ce quinze janvier mil huit cent quarante sept.

 

Gasté

Curé de Coulonces

 

 

37

 

Il y a promesse de mariage entre Victor Lelever, né à St Vigor des Monts, diocèse de Coutance, domicilié à Neuville, fils majeur de Louis Lelever et de feue Marie Louise Lucas d’une part, et Marie Selenie Hecan, née à Courçon, domiciliée à Coulonce, fille majeure de Louis François Hecan et de Marie Rosalie Bouillet, domiciliés à Courçon.

 

Les bans ci contre ont été publiés par trois dimanches au prône de la messe paroissiale de Neuville, sans empêchement ni opposition.

 

Je certifie en outre que Victor Le Lever s’est confessé à Neuville.

 

Neuville, le 15 janvier 1847.

 

G. M. Pelcef

 

v. d. Neuville

 

 

38

 

Vire le 29 janvier 1847,

 

Monsieur,

 

Je l’honneur de vous adresser la présente, en qualité d’un bon voisin, croyant bien que vous ne vous refuserez pas au léger sacrifice de quelques arbres et tontures qui sont sur le fossé d’une pièce de terre nommée les Chambrettes, donnant sur une pièce de terre de pareil nom qui appartient aux héritiers Anger de la Tébardière et dont je fait partie, ces arbres et tontures seront peu pour vous, comparativement au tort qu’ils nous font, surtout étant pour y faire du sarrasin cette année.

 

Je cru qu’il était de mon devoir de vous prévenir, étant bien persuadé que vous ne vous refuserez pas à une chose qui nous porte autant de préjudice, et que si contre toute attente vous vous y refusiez, je serais obligé d’employer les moyens que la loi m’accorde pour vous y contraindre. Vous pouvez m’éviter ce désagrément en m’honnorant de deux mots de réponse qui m’annonceront votre consentement.

 

Le faisant, vous obligerez celui qui a l’honneur d’être, avec le plus profond respect, Monsieur,  [...] obéissant serviteur [...].

 


 

39

 

Ludovicus-Franciscus Robin, Miseratione Divinâ et Sanctæ Sedis Apostolicæ gratiâ, Episcopus Bajocensis;

 

Notum facimus universis præsentes litteras inspecturis, quod, viso per nos Rescripto Apostolico ad effectum dispensationis per Ormerum Morel & Eleonoram Debond è nostrâ diœcesi, obtento Romæ in S. Pœnitentiariâ, die quintâ 9bris 1847, super impedimento secundi consanguinitatis gradûs quo sese attinent, ad nos directo.

 

Interrogatoriis impetrantium ac depositionibus testium per Commissarium nostrum præhabitis super contentis in dicto Rescripto, visisque et maturè consideratis quæ in hâc parte videnda erant ac perpedenda, posteàquàm nobis constitit dictum Rescriptun esse verum dictamque Mulierem propter hoc non raptam fuisse, ac expedire dictam dispensationem concedi.

 

Nos Episcopus Bajocensis, Deum solum præ oculis habentes cum iisdem impetrantibus, ut, præfato impedimento secundi consanguinitatis gradus quo innodati sunt, ac constitutionibus et ordinationibus apostolicis, cœterisque quibuscumque contrariis non obstantibus, matrimonium inter se publicè, observata sacri Concilii Tridentini formâ, contrahere, illudque in facie Ecclesiæ, solemnisare, ac in eo postmodûm liberè et licitè remanere valeant, auctoritate apostolica, quâ fungimur in hâc parte, dispensavimus, ac per præsentes dispensamus, dummodo nullum aliud intersit impedimentum canonicum aut civile, quod obstet, et aliundè serventur quæcumque servenda sunt.

 

Eosdem verò impetrantes quos pro foro interiori et absolutione recipiendà à peccatis et ab incestûs etiam reatibus, quatenùs ante præsentium executionem intercesserit, ad prprium Parochum seu confessarium remittimus: pro exteriori verò, eâdem auctoritate apostolicâ, eis cecitandi litanias Beatæ Mariæ virginis per sex dies obligationem imponimus.

 

Datum Bajocis, sub signo sigilloque nostris et Secretarii Officialis subscriptione, anno Domini millesimo octingentesimo quadragesimo septimo die mensis novembris vigesima.

 

+ L. F. Epus Bajocensis

 

De Mandato DD. Episcopi Bajocensis:

… (Deufomaine?)

 

M. Le curé de la paroisse de Courson

 

canton de St Sever - Vire.

 

 

40

 

 

1847                                                                 1848

 

Lainé Nicolas                               1                    Lainé N.                                      1


1 (dite 6 jver)                                                     1. dite 3 jver

Levicomte Olivier                         3                    Leviconte Olivier                          3

1.2.3. (fini 14 jver.)                                            1.2.3. (fini 11 janvier)

Lainé Marguerite                          4                    Lainé Marguerite                          4

1.2.3.4. (fini 27 jver)                                          1.2.3.4. (fini 29 jver)

Guezet Jean                               12                     Guezet Jean                               12

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.                                  1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.

fini 30 Xbre                                                       fini 14 7bre

 

 

41

 

1848.

 

Fevrier       7     1 j. pr le pré de Launay, fendre du bois et aider à voiturer le cidre de la Girardiere.

   18      1 j. pr arracher le bois des bancs de dessous le foin et becher le pied de la haie d’epines sur le jardin.                                                                                                 

1 f.

 

Mars        15      1 j. à sa fe tandis que F. va à Percy pr sa creance sur Mlle d’Urville.

   16      1 j. à N. Mesnil pr m’accompagner à Vire et à Talvendes.

   17      1 j. à sa fe pr raccomodages.

   31      1 j. pr chous de pomme prompts.

1 f. 50 c.

 

Avril          4     1 j. pr chous de Monsbourg.

     7     1 j. pr planches.

    22     1 J. pr le bois acheté de Picque à la Plaine

1 f. 50 c.

 

Mai            3     1 j. pr fouir la place au lin.

     4     1 d. j. pr le semer, herser, etc.

     8     1 j. pr p. de terre.

8-9-10   trois j. à sa fe pr la lessive.

   12      1 j. à la même pr racomodages et semer des pois de mai.

   12      1 j. pr fouir de la terre pr pois de mai.

   17      1 j. pr la bordure près le puits, celles du champ et du jardin près le mur, pr terre à pois de mai.

   18      1 j. pr coucher les chous de pomme, fouir les 2 petites bordures près la salle verte, racommoder la corde du puits, faire une têtiere pr la vache, faucher de grandes touffées dans le clos sur le canal.

15 livres sont fournies dans le mois de mars pr la vache blanche.

Janvier: un ordo payé à ma place 60 c.

   27      1 j. pr planches, faucher dans le clos, broueter des menues pierres, laver la pipe.

   29      1 j. pr tondre les haies d’epines.

   31      1 d. j. pr idem.

Travail 5 f.

 

Juin           7     1 j. pr bordures.

     8     1 j. pr idem et loger le bois pic.

     9     1 d. j. pr curer le ruisseau et rabuter des pommes de terre.


   15      1 j. pr clore la cour derriere la maison.

   22      1 j. pr fouir la terre à la suite des chous verts.

   29      1 j. pr reparer 2 breches sur le clos, becher le pied des epines, aiguiser les couteaux.

   30      1 j. pr Vire a cause de la conference.

   30      1 j. à sa fe pr garder la maison, Fauchon étant à Vire.

3 f. 50 c.

 

Juillet       1er     1 j. pr aller à S. Sever et planter des chous de Milan.

   1er     1 j. à sa fe pr aider à Fauchon.

     3     1 j. pr la conference.

     3     1 j. à sa fe pr idem.

4-5-6    3 j. à sa fe pr la lessive.

     6     1 d. j. pr faucher et tirer le fumier.

   18      1 j. pr faucher le pré de Launay.

   18      1 j. à sa fe pr faner.

   19      1 j. à sa fe pr idem.

   20      1 d. j. à sa fe pr faire 115 liens de paille.

   21      1 d. j. à la même pr faner.

   21      1 j. pr bateler et charrier le foin.

4 f. 25 c.

 

Août        25      1 j. pr scier la corde de hetre achetée de Guillouet.

   26      1 j. pr scier la corde de chêne achetée du même.

1 f.

 

Septembre

     5     1 j. pr finir de casser le hêtre.

     6     1 j. pr casser du chêne.

25-26    2 j. pr tondre les haies du jardin.

   28      1 j. pr tondre la haie du cimetierre.

   29      1 j. pr tondre les roziers, couper les bouquets et planter 4 rayons de chous verts.

3 f.

 

Octobre     9      1 d. j. pr charger le bois de scie pour la Lande.

   10      1 j. pr le conduire avec C. Lair. 13 s me sont redûs sur cette journée.

        17-18-19   3 j. à sa fe pr coucher, pucer et aider à relaver la lessive.

   21      1 d. j. à la même pr aider à sécher (va pr les 2 s. ut suprà).

1 f. 50 c.

 

Décembre

     5     1 j. pr aller chercher 40 bourrées à la Lande Vaumont.

50 c.

 

Total du travail pr l’année: 22 f. 75 c. (Sou 75 c.; ordo 60 c. Total general: 24 f. 10 c.).       

 

 

42

 

Lettre écrite par Victoire Lecornu, épouse de Louis Davy et soeur de l’abbé Lecornu. Elle était la grand-mère de Lucile Anger, épouse d’Emile Barbot. Il existe un lieudit "Village Auvray" à Truttemer-le-Petit.

 

A Monsieur le Curé de Courson, Canton de Saint-Sever

 

Talevende le 5 juillet 1849

 


Mon cher frère

 

Depuis longtemps, nous ne recevons aucune nouvelle de ta part, cela est un peu ennyeux entre frère et sœur d’être si longtemps sans se communiquer au moins quelque marque d’amitié, mais nous sommes les uns commes les autres, toujours ocupés par un travail qui nous acable. Je vais donc te faire part dans cette lettre de quelque chose.

 

Ils s’agit que François du vilage Auvray est venu chez nous ils y a environ un mois, nous bien surpris de le voir comme autre fois ils nous fuyait, ils dine l’après midi, on parle le soir, je dis vous allez coucher a la maison, ils me répond que oui car ils yra demain a Vire avec Louis et ils ne fait part de rien plus. Ils dit à Louis ce qu’il avait intention, mais ils ne veut pas que je le scache ni toi non plus, car ils dit si votre beau frère le savait, que dirait-il de moi.

 

Ils est question que par une donation fait par le père Auvray à son fils François, ils le charge par cette même acte de faire deux partie de rente à ma pauvre mère, comme tu le sais François nous ayant volé cela, je ne scais si c’est la consience qui lui reproche ou l’intérêt de pouvoir ravoir quelque chose.

 

Car ayant donné tout ce qu’il pouvait avoir et quelque titre que ce pût être à son bien venu Lepetit pour voler ces autres héritiers comme ils nous à fait, ils voudrait maintenant que nous le poursuivions pour tacher de ravoir quelque chose, par le moyen de cet acte par lequel ils accepte la donnation de son père à la condition que je te … (dis?) ci-dessus.

 

Ils sont tout à fait mal ensemble à présent Petit et lui, ils à présent un regret mortel de lui avoir donné son bien et ils voudrait tacher d’en ravoir afin d’en faire part à ceux qu’ils voudrait mais je crois bien qu’il n’y à point de moyen quoi que plusieurs avocats pretende qu’ils y à quelque moyen de ravoir quelque chose.

 

J’avais envie d’aller te trouver pour t’expliquer, mais je me suis trouvée incapable de faire la route par du mal qui m’est venu à une jambe et Louis qui depuis un mois à été malade à ne pouvoir rien faire.

 

Louis me dit de te dire que si tu pouvais venir un des premiers jours de la semaine à la maison, tu aurais été ensemble à Vire ou tu aurais vu tous les actes de vente et donnation des oncles les abbés, et la donation à François faite par son père, François à de délivré tous ces actes et nous les mets … (sensés?) au mains afin de nous faciliter de le poursuivre.

 

S’il était impossible que tu vienne à la maison que tu pu venir à Vire, tu nous recrirais le jour ou tu pourrais venir et l’heure et l’endroit ou tu pourais te trouver, Louis s’y trouvrai, tu yrais ensemble chez son avocat ou tu les trouverais tous ses papiers.

 

Si dans les cas ou tu ne puisse pas venir du tout, Louis dit qu’il croit que tu à le model de la quittance que François avait fait signer à notre pauvre mère. Envoie nous la dans une lettre que tu nous recriras qu’il faut tacher qui nous à arrive lundi ou mardi au plus tard, car notre avocat voudrait la voir auparavant que d’intenter l’affaire.

 

Nous ne pouvons savoir quel pourait être la réusite de cette affaire, François veut absolument qu’uon le poursuive, voilà déjà trois lettres qu’il nous envoye, mais nous voulons qu’en cas de poursuite, ils se charge des frais, si on ne réussit pas car se serait … (peut-être?) mettre de l’argent pour n’avoir rien.

 

Voilà déjà quatre jours que Louis y passe et trois port de lettre, c’est peut être déjà plus que nous n’aurons, mais s’il veut se charger des frais, nous essyrons puisque cela nous est du légitiment.

 

Nous ferons pour nous comme pour toi, je finis car le temps me presse absolument. Nous t’embrassons tous avec affection, je suis pour la vie ta sœur Victoire.

 

Lecornu

 

Réponse en deux jours si tu peut.

 

 

43

 

Lundi quatorze jui... (peut-être juillet 1847).

 

Marguerite Françoise,

 

Ce matin j’ai confié à Mr Maucor, marchand et voiturier à Sourdeval, un petit paquet à votre adresse. Le port est payé et vous ne devrez absolument rien. Le ballot restera chez Mr Brochart, Hôtel du Louvre, à Villedieu, jusqu’à ce que vous le fassiez réclamer. Il convient de ne pas trop tarder. Je joins à la présente une courte note de ce qui s’y trouve, vous verrez par là s’il est au complet.

 

Ce sont des objets d’une mince valeur, dont partie oubliés au départ, mais en définitive chacun aime à recueillir le peu qu’il s’est acquis à la sueur de son front. Je regrette le pauvre liquide et sans doute aussi les vases car le bonhomme trouva la caisse mouillée.

 

Les pois sont superbes, ils sont ramés de mardi. Les derniers cependant ont brasillé dans la terre. D’oignon et de poireau point. J’ai visité les Bernard et l’accueil a été comme d’usage, avec une couche de noir plus foncé, moins le pauvre bonhomme. Marie a deux chevraux. Les meules de moulin … (ainé? Aimé?) est revenu du cinq courant, il va servir la patrie. Toute la famille est dans la joie.

 

Le pommier qui se trouvait dans le courtil en face la grange du voisin est mort subitement, peut être a t’on avancé ses jours.

 

Le jeudi jour du S. Sacrement, j’ai vu à Vire le gros Loysel de S. Sever, toujours aimable. Il était venu, lui et toute sa maison, pour assister à la première communion d’un neveu [...] Adèle Letondeur, et remarquez ceci: Monsieur, à … (Paris?), on veut que chacun fasse bien son devoir dans sa secte...

 

Il sortait de boire moque et venait donner le bras à ces dames à la porte du temple. Le mercredi neuf, Madame la patriarche est venue les mains vuides chercher le fer et des pois, de services aucun mais en récompense de grandes louanges et de touchantes jérémiades.

 

Girou croît tous les jours en fierté. Si j’étais indélicat, la servante de Mr notre Maire quitterait volontiers le Château Duval pour une chétive cabane. Le petit ballot sera rendu à sa destination samedi prochain. Vous pouvez attendre au mardi à le faire prendre si comme il n’est que trop probable, vous ne pouvez aller le chercher. Il pèse dix livres et demis, mais il faudra voir samedi chez Lefranc [...]arrou ou son successeur, il y sera déposé si le voiturier revient de St-Lô à Villedieu, et alors le déplacement sera court.

 

Je vous le répète, il n’y aura pas un centime à débourser. La 1ère communion a eu lieu hier. Dix sept et les deux petites du Hamel: 19. Très peu de monde le matin et le soir. On avait eu la folie de disposer un fût de cidre, graces à Dieu il est resté à peu près intact. Voyez si les vieux ne sont pas plus insensés que les jeunes.

 

Hier: un habitant de Chaulieu a été tué à deux pas de sa demeure par son cheval. Au bourg après les vepres, très grandes collations surtout chez Guillaume et Gustin (ou Justin?). A dix heures, la famille Festu m’a reveillé en se retirant de chez le second. Les enfants ont été sages. Sauf les dames Porquet et le Coudray, les parents se sont tenus bonnement et simplement. La chaleur est toujours intense, mais jusqu’à ce jour aucun mal dans notre contrée. Le pain: 26 c.

 

[...] cidre: six sols, cent francs le tonneau. Le bétail continue de baisser … (et?) les débauchés d’augmenter. Tallevende nous a débarassé [...] une forte troupe de … (bons?) enfants y compris les meules de moulin n° 1er et 2. Le futur soldat ne se couche guère, le métal s’est changé en or.

 

Condé et ses environs à une grande distance ont été ravagés par la grêle le mercredi 2 juin. A Vire, les vitres ont été brisées, les campagnes d’ici [...] n’ont pas de mal. Les orages se succèdent sans relâche.

 

Je me recommande à vos prières et vous réitère l’assurance de mon dévoument … (selon Dieu ?). Peut-être n’est-il pas le moins durable. Quand je sors, je m’illusionne quelquefois dans mes idées au point de songer que je ne vais pas me retrouver seul au logi.

 


 

44

 

Il s’agit d’un imprimé dactylographié, seules les mentions en italiques sont manuscrites. L’abbé Lecornu avait conservé deux autres reçus similaires, l’un du 4 juin 1855 (N° 1574, 111), l’autre du 22 février 1858 (N° 199, 119). Tous les deux se rapportent également à la commune de la Lande Vaumont et présentent la même somme de 2 francs 15 centimes. Le reçu de 1855 se rapporte à Lecornu Joachim, celui de 1858 à Lecornu Jn Bte. Le percepteur n’était plus Lemarchand, mais un certain Denaix ou Ducan. Les références en bas de document n’ont pas été conservées.

 

 

 

N° 1197.

 

Du 10 juillet 1851. Reçu de M. Lecornu prêtre

 

deux frans quinze centimes

 

DÉSIGNATION

des communes, etc.

 

Lalande

 

143

 

Contributions directes...

 

 

 

Frais de poursuites........

                        Total.....

 

 

Exce 1851

Exce 18

Exce 18

Exce 18

 

     2

 

 

   

   

     2

 

15

 

 

 

      

15

 

Le Percepteur,

Lemarchand

 

DÉPARTEMENTS. 2e Série. Nos 701 à 1400.                                                            37

 

 

45

 

Aujourd’hui huit avril mil huit cent cinquante deux, j’ai recu tant en mon nom personnel qu’en celui des héritiers de feu Joachim Lecornu pour lesquels je me porte fort, de Mr Lemarchand, propriétaire à Clairfougères, une somme de vingt trois francs soixante dix centimes, et cela pour solde d’une année d’arrerages d’une rente due à la succession du dit J. Lecornu, la dite année échue le vingt sept octobre mil huit cent cinquante et un, me réservant à la courante.

 

La Lande V. les jour, mois et an que dessus.

 

Lecornu

 

 

46

 

Monsieur Le Cornu, prêtre à la Lande Vaumont, canton de Vire, Calvados.

 

Truttemer le Grand, le 10 7bre 1852,

 

Monsieur le Curé,

 


J’ai l’honneur de vous informer que le Sr Gosselin, domicilié en notre commune, est venu chez nous hier pour savoir ce que vous vouliez à Mr Lepetit, me disant que son domestique était chez lui, qui alors devait se charger de lui communiquer vos intentions, et il lui a dit que Mr Le Petit se rendra à Truttemer mercredi prochain pour voir notre travail.

 

C’est pourquoi, Monsieur le Curé, je vous engage à vous à y venir aussi afin de vous entendre avec lui sur ce qui vous intéresse.

 

J’ai l’honneur, Monsieur le Curé, d’être avec le plus profond respect, votre tout dévoué serviteur.

 

Porquet

 

Nota: [...] Le Petit se rendre à Truttemer le Grand mercredi prochain depuis onze heures à midi.

 

 

47

 

Monsieur Le Cornu, prêtre à la Lande Vaumont, Canton de Vire                                   Pressée

 

Truttemer-le-Grand le 17 7bre 1852,

 

Monsieur Le Cornu,

 

Je suis chargé de la part de Monsieur Lepetit de Saint Germain du Crioult de vous dire qu’il a bien de la peine de n’être pas venu à votre invitation. Aussitôt que sa dame saura rétablie, il vous fera connaître le jour qu’il viendera à Truttemer-le-Grand. Il vous prie d’attendre quelque jour.

 

J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Curé, votre tout obéissant serviteur.

 

Anger

 

48

 

7bre 1855

 

3 livres laine Deslandes                           6 f        45

2 livres chez Onfroy                               4          50

Filature d’une livre de la

laine Deslandes par J. Anger                                65

Teinture de la dite laine                                        60

 

1856

 

Gages de l’année                                    135

Blanchissage de bonnets                  2      55

Sabots et brides                              1      70

Façon de

Don de 4 tabliers

Donné une demi livre laine noire

Donné la chaine pr 8 aunes d’étoffe

 


 

49

 

Caen, le 10 Xbre 1863,

 

(Cette publicité est dactylographiée et n’est pas adressée personnellement. Seule la date est manuscrite).

 

M

 

J’ai l’honneur de vous informer que j’ouvre aujourd’hui, dans la rue St-Pierre, 38, en face la rue Hamon, un magasin d’ornements d’église, aussi complet que possible; il renferme un choix varié d’étoffes brochées pour chasubles, tuniques, chappes, dais, avec tissus et broderies pour nappes, garnitures d’autel, aubes et surplis. Je joins à cela la cuivrerie, les lustres et les vases sacrés.

 

Le clergé trouvera encore dans mon magasin un grand assortiment de draps des meilleures fabriques pour soutanes et camails avec ce qui complète le vêtement ecclésiastique: bas, ceintures, rabats, calottes, barrettes, etc.

 

Quant aux prix, je puis offrir à ma clientèle de réels avantages. Connu de Lyon comme employé dans une de ses principales fabriques et d’autres maisons de commerce importantes, je reçois toutes mes marchandises de première main et dans les conditions qui me mettent à même de traiter l’acheteur aussi favorablement que Lyon et Paris.

 

Mon atelier pour la confection se charge de toutes les réparations.

 

Veuillez bien, Monsieur, je vous prie, m’accorder une confiance que je m’efforcerai toujours de mériter.

 

Dans cet espoir, j’ai l’honneur d’être, M        , votre très-humble et très-dévoué serviteur.

 

P. Vallée

 

                                                     

1248. - Caen, imp. Goussiaume de Laporte.

 

 

50

 

(Boursigny est un lieudit à Truttemer-le-Grand, Calvados).

 

A cause du malaise continuel que j’éprouve, et de l’affaiblissement toujours progressif de ma santé, je prie Mr Lecornu, son beaufrere et sa sœur de recevoir et d’accepter la remise de la terre de Boursigny qu’ils m’avaient louée. Je désire et je veux que le dernier bail qu’ils m’ont consenti sur ma demande et en vue de m’obliger soit nul, de nulle valeur, sans effet et non avenu, passé le jour St Michel 29 7bre prochain.

 

Pour assurer le paiement d’une année de fermages échue le 29 7bre 1864 et de la courante échéant le 29 7bre 1865, formant ensemble une somme de huit cent francs sans les impôts, je veux que sans exploits, saisie ou autres formalités judiciaires, au fur et à mesure de la maturité des récoltes, ils en deviennent propriétaires et en disposent comme de chose à eux par une estimation à l’amiable entre nous ou par une vente à l’encan à leur choix, supposé que d’ici à ce temps, je ne puisse m’acquiter en argent.

 


Je veux encore que les fermages soient payés avant toute autre dette avec les deniers d’une vente du meuble mort et vif que je compte faire avant de me retirer. Je m’engage aussi à continuer soigneusement l’irrigation des prés d’ici la fin d’avril et à payer exactement les impôts de sorte que les bailleurs n’en soient inquiétés en façon quelconque.

 

En un mot, je m’oblige à agir avec justice, probité, loiauté et reconnaissance envers les propriétaires de leur indulgence et de leur modération durant bientôt quarante années, tant envers ma personne qu’à l’égard de mon père et de ma mère, morts au dit lieu de Boursigny à leur service.

 

Je fournirai les menues graines, trefle, traimaine, raigras pr semer dans le champ de dessus le pré que je vais un de ces jours coucher en orge et en avoine, sans réclamer d’indemnité.

 

Fait, arrêté et signé en double expédition et après lecture itérative, à Tinchebray le mercredi quinzième jour du mois de mars de l’année mil huit cent soixante et cinq.

 

Louis Houel

 

 

51

 

1er janvier 1869.

 

Tout compte d’argent prêté et de travail arrêté entre la ve Anquetil et le Sr Lecornu au 31 décembre 1868, il résulte que la première redoit au dernier une somme de quatre vingt et quatorze francs. Ainsi réglé les jour, mois et an que dessous.

 

La Lande Vaumont, le premier janvier mil huit cent soixante et neuf.

 

L. C.

 

 

52

 

26 mars 1870.

 

Comme tuteur du jeune Desmottes mon neveu, j’ai reçu de Mr Lecornu une somme de sept f. cinquante c. pour six mois de loier d’une salle par moi à lui louée, et appartenant au mineur, les dits six mois échus le vingt cinq du courant, dont quittance.

 

A la Lande, le samedi 26 mars mil huit cent soixante et dix.

 

Jean Desmottes


 

53

 

(Cette carte est préimprimée, seuls les passages en italiques sont manuscrits sur l'original).

 

DÉPARTEMENT DU CALVADOS.

 

Commune de la Lande Vaumont

 

CARTE D’ÉLECTEUR.

 

Assemblée électorale du 7 août 1870,

Pour l’élection des Membres du Conseil municipal.

 

N° 50                Nom.                Lecornu

Prénoms.           Jean Bpte

Profession.        prêtre habitué

Domicile.           le Bourg

 

NOTA. - Apposer ici le cachet de la Mairie.   

 

Le Maire,

 

  Barbot

 

NOTA. Cette carte devra être conservée par l’Electeur pour lui servir dans le cas où il serait procédé à un second tour de scrutin.

                                                      

Caen. - Pagny, imp. de la Préfecture.

 

 

54

 

(Cette carte est préimprimée, seuls les passages en italiques sont manuscrits sur l'original).

 

DEPARTEMENT DU CALVADOS.

 

Commune de la Lande Vaumont

 

CARTE D’ÉLECTEUR.

 

Assemblée électorale du 30 avril 1871,

Pour l'élection des Membres du Conseil municipal.

 

N° 50                Nom.                Le Cornu

Prénoms            Jean Bapte

Profession.        prêtre habitué

Domicile.           le Bourg

 

NOTA. - Apposer ici le cachet de la Mairie.   

 


Le Conseiller municipal faisant fonctions de Maire,

 

Barbot

 

NOTA. Cette carte devra être conservée par l’Electeur pour lui servir dans le cas où il serait procédé à un second tour de scrutin.

                                                       

Caen. - Pagny, imp. de la Préfecture.

 

 

55

 

Extraits tirés d’un cahier d’écolier commençant par "Devoirs - Billet simple" et ayant appartenu à Lucile Anger. Ces passages sont situés au travers de dictées, récits, leçons d'histoire, grammaire et calcul. Il semble que Lucile Anger, alors âgée de 13 ans, ait elle-même recopié en 1871 quelques documents appartenant à son entourage. Quelques passages sont illisibles, des souris ayant au préalable dévoré ces lignes. En haut de certaines pages, on retrouve les mentions "J.M.J." à gauche et "L. Anger" ou "Lucile Anger" à droite. Peut-être s’agit-il de "Josserie, Maisoncelles-la-Jourdan".

 

******************************

 

Je soussigné, Alcide Anger, de la commune de Vaudry, reconnais devoir à Frédéric Fauvel de la même commune, la somme de cent francs qu’il m'a prêtée en mon besoin, et  je m’oblige à lui rendre au vingt-cinq mars prochain. Je m’engage en outre à lui payer les intérêts sur le taux de cinq pour cent par an. Fait à Vaudry le huit juillet mil huit cent soixante onze.

 

A. Anger

 

******************************

 

Monsieur,

 

Vous avez contracté envers [...] y a deux ans une petit [...]tion. Cette année la gu[...] fait beaucoup de ma[...] nous n’avons pas ét[...]

 

Cela m’oblige à vous redemander une partie des deux mille francs que je vous avais prêtés. Il faut que je fasse un paiement le douze mai prochain. Vueillez bien vouloir, Monsieur, me marquer une époque convenable, j’attendrai pourvu qu’elle ne soit pas éloignée.

 

Je vous salue,

 

L. Anger

 

******************************

 

Je soussigné, Guillaume Anger, de la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, reconnais avoir reçu de François Mazure la somme de quatre cents francs pour une demi-année de la ferme de la Morlière qu'il tient de moi à loyer, et dont le terme est échu du vingt-cinq mars dernier.

 


Fait à Maisoncelles-la-Jourdan le vingt-huit mars dix huit cent soixante onze.

 

G. Anger

 

******************************

 

Bail de maison

 

L’an mil huit cent soixante-onze, le vingt quatre août,

 

Entre les soussignés,

 

Monsieur Amand Michel, tailleur de pierres en la commune de Maisoncelles-la-Jourdan d’une part, et Mademoiselle Marie Chénel, institutrice publique en la même commune d’autre part, a été convenu ce qui suit:

 

Monsieur Amand Michel sous-loue à Mademoiselle Marie Chénel une chambre avec une cave au-dessous, un cabinet ou antichambre avec un grenier contenant la largeur et la longueur de la chambre.

 

Le présent bail est fait aux clauses et conditions suivantes.

 

     1re   Le bailleur paiera les impôts vus et imprévus.

     2nt   Il mettra un pommier dans le plant au mois de mars prochain.

     3nt   Il réparera les portes et les fenêtres.

 

Le présent bail est fait le temps et espace de six [...] consécutives qui commenceront à courir le [...] neuf septembre prochain et qui finiront [...]ille époque en mil huit cent soixante [...]. En outre, le bail est fait moyennant la somme de cinquante francs que le preneur s’oblige à payer en deux termes égaux: 1er paiement le vingt cinq mars. 2me paiement le vingt-neuf septembre, pour ainsi continuer d’année en année et de terme en terme jusqu’à l’expiration du bail.

 

Fait double à Maisoncelles-la-Jourdan, dits jours, mois et an.

 

Bon pour bail, Amand Michel.

 

Bon pour bail, Marie Chénel.

 

 

******************************

 

Résumé du sermon du dimanche de Quasimodo. La paix soit avec vous, mes chers frères, il faut que ce soit de bien belles paroles puisque N. S. J. C. la repetés jusqu’à trois fois, vous qui avez communié, que la paix soit avec vous.

 

******************************

 

Bail de terre

 

L’an mil huit cent soixante onze, le vingt six avril,

 

Entre les soussignés,


Monsieur Léon Anger, cultivateur en la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, d’une part, et Monsieur Victor Morcel, cultivateur en la commune de St-Germain-de-Tallevende, a été convenu ce qui suit:

 

Monsieur Léon Anger donne à loyer à Monsieur Victor Morcel vingt-cinq hectares de terre, les champs de la Hoyette, de l’Acre, de Vallée, le Rocher, le Petit Champ, la Palière, plusieurs prés appelés le Grand Pré, le Pré du Pont, le Pré du Milieu, un plant, un jardin tenant au plant, et une maison avec salle et deux chambres, deux étables, une boulangerie, deux charteries, pour six années consécutives qui commenceront le vingt-cinq mars dix huit cent soixante onze, et finiront à pareille époque en dix-huit-soixante-dix-sept.

 

Le bail est fait aux charges et conditions suivantes: le bailleur entretiendra le plant de pommiers, 2° il tiendra clos et couvert de son côté. Le preneur fumera et engraissera les terres en temps et saisons convenables, il relevra les fossés à l’usage du pays, il paiera les impôts vus et imprévus.

 

Le présent bail est fait moyennant la somme de quinze cents francs que le preneur s’oblige de payer en deux paiements égaux, le premier paiement sera fait le vingt-neuf juin, le second le vingt quatre décembre pour ainsi être continué d’années en années jusqu'à du bail. Signé après lecture.

 

Fait double à Maisoncelles-la-Jourdan ces dits jour, mois et an.

 

Bon pour bail, Léon Anger.

Bon pour bail, Victor Morcel.

 

******************************

 

Ma chère tante,

 

Vous m’avez recommandé de vous écrire de temps en temps, pour vous rendre compte de mes études et vous faire connaître comment je passe mon temps. Vous m’avez engagée en particulier à vous dire tout ce qui se présenterait de nouveau à l’école. N’ayant rien de bien intéressant à vous apprendre, j’avais différé depuis longtemps, espérant toujours que je finirais par avoir quelque chose de bon à vous annoncer. Je m’applique beaucoup plus à mes devoirs qu’auparavant, mes places sont meilleures, je me tiens [...] moins dans le milieu de la [...].

 

Je suis heureuse de vous a[...] cette nouvelle car cela vous montrera que vos reproches ont produit de l’effet. Je ne veux pas oublier de vous apprendre une visite qui m’a fait bien plaisir. C’est la visite de Monsieur l’Inspecteur que nous n’avions pas vu depuis votre voyage, il a demandé à notre institutrice de lui signaler les élèves dont elle était le plus contente et celles de qui elle avait le plus à se plaindre.

 

J’ai eu l’honneur de lui être présentée avec celles qui avaient fait le plus de progrès depuis sa dernière visite. En vous racontant tout cela, je ne veux pas oublier de vous remercier, car c’est surtout à vos exhortations que je dois cet heureux résultat.

 

Agréez, ma chère tante, l'expression de la bien vive reconnaissance avec laquelle je suis,

 

Votre nièce bien dévouée,

 

L. Anger

 


******************************

 

Bail de terre

 

Entre les soussignés,

 

Monsieur Leon Lelandais, cultivateur en la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, d’une part, et Monsieur Michel Amand d’autre par, a été convenu ce qui suit.

 

Leon Lelandais donne à loyer à Michel Amand vingt-cinq hectare de terre, savoir le Champ aux Bœuf, le Grand champ, le Petit champ, le champ Pépin, le Petit pré, le pré Râtel, le Grant pré, puis un jardin sur lequel sont asis une maison, deux boulangrie, trois granges, une cave et un gardin légumier, le tout pour quatre années consécutives qui commenceront le dix avril et finiront à pareille époque mil huit cent soixante quinze.

 

Aux charges et conditions suivantes: le bailleur tiendra le preneur clos et couvert. Il payera les impôts vus et imprevus. 3. Il entertiendra le plant de pommiers. 4e, il fera mettre une barrière au [...]. De son côté le preneur [...] les terres en temps et saisons convenable. 2nt, il fera mettre une croisée à la maison. Il donnera trois hectolitre de pomme au bailleur, six canards.

 

Le présent bail est fait moyennant la somme annuel de dix huit cents francs que Michel Amand s’oblige de payer à Leon Lelandais en deux termes égaux, le premier échéra et devra être fait le dix septembre mil huit cent soixante onze et le second le dix avril avril suivant, pour ainsi continuer chaque année jusqu’à l’expiration du présent bail.

 

Fait et signé double à Maisoncelles-la-Jourdan le dix avril mil huit cent soixante onze.

 

Bon pour bail                                         Bon pour bail

 L. Lelandais                                            M. Amand

 

******************************

 

Modèle d’un billet à ordre.

 

Au 13 septembre prochain, je payerai à Monsieur Pretavoine ou à son ordre, la somme de deux cents francs, valeur reçue en marchandises. Bon pour deux cents francs, Maisoncelles-la-Jourdan, le vingt deux mai dix huit cent soixante onze.

 

Maisoncelles-la-Jourdan, L. Anger

 

******************************

 

22 mai 1871.

 

Billet à ordre.

 

Au vingt deux mai, je payerai à Monsieur Victor Amand la somme de cinq cents francs, valeur reçue en marchandises. Bon pour cinq cents francs. Fait à Maisoncelles-la-Jourdan le six janvier dix huit cent soixante onze.

 

L. Anger


 

56

 

 

+ M

 

Monsieur l’Abbé LEGALLOIS, Vicaire de Saint-Sever, Messieurs les Membres de la Fabrique de l’Église de Saint-Sever;

 

Monsieur et Madame Victor GUÉRIN, Propriétaires à Clécy, et leurs Enfants, Mademoiselle Rosalie GUÉRIN, Propriétaire à Proussy, Monsieur Pierre GUÉRIN, Maire de Saint-Germain-de-Tallevende, et Madame GUÉRIN et leurs Enfants, Monsieur et Madame Arsène GUÉRIN, Propriétaires de Clécy, et leurs Enfants,

 

Ont l’honneur de vous faire part de la perte bien douloureuse qu’ils viennent de faire en la Discrète et Vénérable personne de:

 

Monsieur Jean-Baptiste GUÉRIN

 

Curé Doyen de Saint-Sever, Chanoine honoraire de l'Église Cathédrale de Bayeux,

 

Décédé en son Presbytère de Saint-Sever, le Samedi 17 Février, à cinq heures du soir, dans sa 68e année.

 

Priez Dieu pour lui.

 

Vous êtes invité à assister à l’inhumation qui aura lieu le Mercredi 21 de ce mois, à neuf heures et demie du matin.

 

On se réunira à la Maison mortuaire.

 

Saint-Sever, le 18 Février 1872.

 

 

 

57

 

Meaux le 6 9bre 1876

 

A Monsieur, Madame & Mademoiselle Anger

 

Je descend de Crépy avec 9 vaches et 4 taureaux que je conduis à Coulommiers pour mercredi; à la foire de Crépy j’ai vendu 43 bêtes sur 56: la vente des genisses a été lente; je vais prendre ce soir le train à Paris pour aller demain à Carentan acheter des bestiaux pour la St Martin à Meaux qui est le 12.

 


On y place trois jours, c’est une foire qui a bien perdu depuis quelques années. J’ai été le lendemain que j’étais chez vous à la Ferté-Macé, j’y ait acheté 5 genisses, 1 taureau et 10 veaux. Les genisses y coûtaient moins cher qu’à Etouvy.

 

Je ne sais pas au juste quant je m’en retournerait à la maison, j’ai envie après la foire de Meaux d’y partir car j’ai laissé ma pauvre mère dans un état inquiétant: j’attend de ses nouvelles mercredi à Coulommiers et je prie Mademoiselle de bien vouloir m’en donner des votres et des siennes à Meaux chez Mr Durup, chaussée de Paris, Seine-et-Marne.

 

En attendant le plaisir de vous voir, je vous prie d’agréer, Monsieur, Madame et Mademoiselle, l’assurance de mes sentiments respectueux et je vous prie de présenter mes salutations à Mr Mr vos fils.

 

E. Barbot

 

 

58

 

Mitry le 15 9bre 1876

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger

 

J’ai l'honneur de vous écrire pour vous faire part de la foire de Meaux et des foires ou je vais aller d’ici la fin de la campagne qui est le 6 Xbre à Dammartin, là on finit à 4 ou 5 jours pris. J’ai été le 7 9bre dernier à Carentan, j’y ai acheté vingt veaux et 1 bœuf, j’en ai vendu le lendemain à Coulommiers ou je suis revenu 4 et 1 taureau et à Meaux 4 taureaux 2 vaches 14 veaux et le bœuf.

 

De ce moment, je village pour finir la bande de Meaux, aujourd’hui j’envoie mon domestique à Lagny débarquer 24 veaux que mon père m’a envoyé de Condé: j’irait avec à Soissons (Aisne), c’est samedi et lundi la foire, si je les vend samedi, je partirait dimanche pour aller à Briouze lundi, et mardi à Trévières en acheter pour conduire à Maisse, S. et Oise, le 24 et le 26 à Fontainebleau.

 

Delà soit que j’aille en acheter ou que je les fasse acheter à mon père, pour le 30 à Lagny ce sera la dernière expédition, à moins que quelque fermiers ne m’en demande un wagon. Ainsi, voilà la besogne que j’ai à faire d’ici quelque jours.

 

Quant on est dans une partie, il faut s’en occuper ou au diable le métier. Si je vendais bien samedi, je tâcheraient d’aller voir ma mère. Dimanche soir, j’arriveraient par le train de 9h05 et je repartiraient le lendemain matin pour Briouze.

 

J’espère bien que Mademoiselle ainsi que vous, Monsieur et Madame Anger, ne me tiendraient pas mauvais compte du temps que je suis sans aller les voir. C’est mon métier qui m’en empêche car en ce moment je force à vendre des veaux. C’est moins de travail que les genisses et le profit vaut mieux, car depuis un mois, les vaches sont trop chères pour pouvoir s’en débarrasser facilement.

 

Je termine en vous présentant mon respect ainsi qu’à votre famille et en embrassant Mademoiselle Lucile de tout mon cœur.

 

E. Barbot

 


 

59

 

Chênedollé le 25 Xbre 1876

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger

 

L’état dans lequel se trouve ma mère m’a empêché d’aller chez vous hier et m’empêche de pouvoir vous dire quel jours je pourrais quitter. Elle est dans une état tout à fait inquiétant: elle n’a pas levé ni goûté de pain depuis le jours que j’ai été chez vous.

 

Elle prend deux petites tasses de bouillon par jour, et un ou deux verres de cidre doux: la moitié au moins ne passe pas. C’est moi qui reste tout le temps avec elle, car elle est si souffrante et a tant de peur qu’on ne lui attouche au corps en la dressant, qu’elle ne souffrirait pas une autre personne à moins que ma sœur.

 

Mademoiselle Lucile, chaque fois que vous avez bien voulu m’écrire, je lui ait toujours passé vos lettres, elle lui ont toutes fait plaisir. Je vous serais bien reconnaissant si vous vouliez bien lui en adresser une disant que vous êtes bien peinée de la maladie que le bon Dieu lui a envoyée, et que vous allez le prier pour soulager ses douleurs.

 

En attendant le jour heureux où je pourrais vous embrasser, reçevez Mademoiselle toutes mes amitiés et veuillez offrir pour moi à vos bons parents l’assurance de mon profond respect ainsi que mes salutations à MMr vos frères.

 

E. Barbot

 

La mère d’Emile Barbot, Aimée Gautier, est décédée le 1er janvier 1877 à Chênedollé, âgée de 56 ans. Peu après, le 31 juillet 1877, Emile, 33 ans, a épousé Lucile, 19 ans, dans la paroisse de Maisoncelles-la-Jourdan. Ils se sont alors installés à Chênedollé, sur la ferme familiale de la Haye, et ont vécu (peut-être pas tout de suite) en compagnie du père d’Emile, de la mère et du frère célibataire de Lucile.

 

 

60

 

Coulommiers le 7 février 1877

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger

 

J’ai reçu hier chez Me Debled une lettre de Mademoiselle Lucile, je la remercie de m’avoir fait connaître la bonne nouvelle que Mr Alcide avait tiré un bon numéro. Je partage votre joie, car vous êtes assuré qu’il n’aura qu’un an à faire, et ce n’est pas une petite chose que de s’éviter quatre ans de service militaire. Il faudrait mieux n’en pas faire du tout, mais pour une année sa va encore vite.

 

Il me reste 7 vaches à vendre sur 18 que j’avais, nous les vendons cher, mais au prix qu’il coûte il faut les vendre cher, celles qui me reste ne sont pas trop facile à plasser, elles sont de trop grands prix, il est toujours plus facile de les vendre quant ils sont de petits prix que quant ils sont à 5 ou 600 francs comme celles qui me restent. J’ai encore une jument à vendre, mais pour elle je la ferait gagner avant qu’elle ne me quitte.

 


J’irai si je ne vend pas d’ici là, mercredi à la foire à Nangis. J’avais intention d’en avoir de nouvelles, mais comme je sais qu’elle coûteront toujours cher, je veux faire la fin de celles que j’ai et de là je ferait une grande tournée, j’ai plus de trente lieues de chemin à faire pour régler mes affaires.

 

Recevez, Monsieur et Madame Anger, l’assurance de mon respect et veuillez présenter mes respect à MMr vos fils. Mademoiselle Lucile, je vous prie d’agréer mes amitiés sincères et me croire pour toujours votre ami dévoué.

 

E. Barbot

 

 

61

 

Meaux le 9 mars 1877

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger

 

J’ai l’honneur de vous faire connaître d’où j’en suis avec mes vaches. Je reviens de la Ferté-sous-Jouarre où j’en ait vendu deux, il m’en reste trois de Coulommiers, c’est une que j’ai encore à vendre et un cheval, j’en ait trouvé un prix hier, je regrette de ne pas l’avoir donné car ce matin il est boîteux, ce n’est pas une maladie dangereuse, il a des formes, du repos, une ou deux journées suffira à le remettre.

 

J’espère m’en aller dimanche, et aller chez vous jeudi à moins qu’il ne me survienne quelque affaires inattendues.

 

Recevez Monsieur, Madame et Mademoiselle Lucile, l’assurance de mon profond respect et veuillez présenter mes salutations à Mr Mr vos fils.

 

E. Barbot

 

 

62

 

Ferté Gauché le 7 juin 1877

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger,

 

Je suis aujourd’hui dans un pays ou je n’étais jamais allé qu’une fois, il y a trois ans. J’y tombe mal, le marché est à peu près nul, le monde est resté à faner, car il fait beau temps. J’y ait vendu une vache et son veau. Il m’en reste encore quatorze. J’ai encore 2 jours à les promener avant la foire de Nogent-sur-Seine (Aube), j’en avais 25 de chez nous et deux achetée par ici, ce que j’ai vendu est payé assez cher.

 

Je désire que sa continue, il sont toutes bien portantes et bien réussie. Je n’ose pas les faire marcher à grand journée rapport à la déterrioration que sa pourrait leur faire subir pour les mettre en foire. Si je ne vend pas tout à Nogent, je les ferait voyager grand train le long des village, car je désire être chez vous jeudi. S’il ne me survient rien, je vous écrirait de Nogent-s-Seine, c’est la foire lundi.

 

Recevez, Monsieur et Madame et Mademoiselle Lucile, l’assurance de mon profond respect.

 

E. Barbot


 

63

 

Nogent sur Seine le 12 juin 1877

 

Monsieur, Madame et Mademoiselle Anger

 

J’avais compté sur la foire de Nogent pour me débarrasser, mais j’ai vu que le proverbe n’est pas faux. Il me reste trois vaches vélées sur 8, je suis bien inquiet de connaître celui à qui je vendrait la dernière. Il fait chaud à cuire au soleil, ceux qui en avaient beaucoup pour la foire n’ont pas été heureux.

 

Les Montilly en avaient 24, ils n’en ont vendu que 4. Je ne pense pas être débarrassé pour jeudi pour pouvoir aller chez vous, je ne veux pas vous fixer de jour, craindre de me tromper.

 

Recevez Monsieur, Madame et Mademoiselle, l’assurance de mon profond respect.

 

E. Barbot

 

 

64

 

 

Etude de Me Octave Loupie, Notaire,

à Vire (Calvados)

Successeur de Me Martin.                                                           Le 2 mai 1891,

 

 

Madame,

 

Je vous prie de bien vouloir entrer vendredi prochain à l’étude pour recevoir votre remboursement Hélis. Recevez, Madame, mes salutations empressées.

 

E. Delafo… (Delafon, Delafont ou Delafosse?)

 

Mme Anger à Maisoncelles.

 

 

65

 

St Germain de Tallevende, le 29 juillet 1891,

 

Ma chère sœur,

 

Je t’écrit ces des mots au sujet de la maison de la Gourdellière, parce que Michel Anger est venu par deux fois chez nous, il voudrait l’acheter ou bien qu’il faudrait faire le mur de long de son jardin, il dit qui veux qu’il soit fait dans trois semaines ou bien qu’il fera un procès. Il ne veux pas autre chose qu’un mur, c’est par ainsi, décidez avec vos enfants comme vous voulez qu’on fasse, il payera le tout deux mille cinq cent francs.



On pourrait relever le pressoir, tachez de nous rendre réponse vendredi à Vire, on se trouverait au bord du marché au beurre ver 8 heures à 8 heures et demie, ou si vous ne pouvez pas, récrivez nous ce qu’il fraudrait lui dire car il veux qu’on lui rendre réponse dimanche au plus tard.

 

Lucien Davy

 

Lucien Davy (1839-1893), cultivateur à la Toverie Picquenard, commune de Saint-Germain-de-Tallevende, était le frère de Marie Davy, épouse de Guillaume Anger. Leur mère, Victoire Lecornu, est décédée le 20 février 1891 en sa maison sise à la Gourdellière, sur la même commune. Peu après, le 2 juin 1891, c’était au tour de leur frère Pierre Davy d’y décéder.

 

 

66

 

Vire le 7 octobre 189.. (probablement 1890, 1896 ou 1898)

 

Madame Ve Anger,

 

S’il vous était agréable de vouloir placer 7 mil francs à 4 pour cent sur une propriaité valant 30 mille, et avoir la premiere hipoteque, je vous prie de faire reponse poste restante a Vire, à l’adresse ici jointe, vous pouvez metre votre lettre a la poste vendredi matin et on ira la reclamer l’après midi, et l’on vous fera reponse pour le samedi, et vous pouriez venir le dimanche 12 vous endendre avec nous, ils faudrait les 7 mil francs pour le 15 octobre ou le 16 au plus tard.

 

Nous pensons que vous ou vos fils avez toujours de l’argent disponible mais soyez sur Madame que vous aurez la premiere hipotecque, et la propriaitai vaut au moins 30 mil francs, en atendant votre reponse, j’ai bien l’honneur de vous saluer.

 

Michel (ou A. Michel?)

 

 

67

 

  EMILE BARBOT                                                                    17 juin 1896

Marchand de Bestiaux

   A CHÊNEDOLLÉ

Par VASSY (Calvados)

 

Monsieur Wandepousel,                  

 

J’ai fait un erreur dans votre compte le 17 9bre dernier. Je vous ai demandé une reconnaissance de onze cents francs, c’était de quinze cents soixante huits francs, vérifiez vos comptes et me répondez, car je ne suis pas décidé à laisser la chose là.

 

Rappelez-vous le compte du mois de juin 1893 et vous verrez que je ne vous réclame que ce qui m’est dû. J’ai une lettre de vous. Vous me devez encore treize cents dix huit francs, de ce moment-ci.


 

Recevez mes salutations,                                                      E. Barbot

 

P.S. je vous joins...

 

Cette lettre semble n’être qu’un brouillon inachevé ou un double. Au verso ont été griffonnés de nombreux calculs, dont la conclusion se trouve au recto...

 

68

 

Monsieur Delaunay

a reçu le 9 oct. 1900            300

le 12 juin 1904                    150

le 28 Xbre 1904                  300

Total                 750

 

Versé le 9 août 1906            150

900

 

*****

 

Versé à Emile Briard, menuisier à Chênedollé, pour le travail fait à la maison de Lahaye, savoir

 

le 5 Xbre 1903:              180

le 21 janvier 1904            50

le 1 février 1904 100

25 mars id                       60

le 22 mai id                    100

le 9 juin id                      150

le 29 juillet id                  100

740

5 mars 1905 versé          400

30 juin id versé               100

26 août id versé  100

19 sept id versé               100

Total                1440

 

Le 4 février 1906 donné 75

 

*****

 

Antonin Durand à reçu 300 f. le 29 avril 1905.

 

*****

 

M. Déclais à recu le 8 mai 1904 les travaux fait à la maison habitée.

 

Le 25 oct. 1904, il a reçu 300 f. sur les travaux fait à la Haye.

 

Id. le 9 août 1906: donné 300 f. à valoir.

 


 

69

 

Flers 29 janvier 1911

 

Mes chers parents

 

J’ai reçu votre lettre hier avec plaisir, je suis heureux d’être proche de la sortie de jeudi prochain; j’ai obtenu la mention très bien qui me permettra de sortir de huit heures du matin à huit heures du soir; je travaille assez bien et je me plais toujours au Séminaire.

 

Maman vient me voir tous les dimanches avec Julien pour emporter mon linge sale. J’espère que Julien pourra bien sortir avec moi, et que nous vous trouverons tous en bonne santé. Vous irez si vous voulez me chercher à la gare de Viessoix par le train de 10 heures 40.

 

Je vous embrasse de tout mon cœur.

 

Votre petit-fils,

 

Pierre Hamel

 

 

70

 

St-Germain-de-Tallevende le 1er juillet 1911

 

Cher cousin,

 

Les maçons sont arrivés jeudi au Vilmer pour faire le gable de l’écurie, mais il y avait un inconvénient car elle était trop étroite pour mettre 2 chevaux côte à côte et avoir une boxe pour 1 jument avec son poulain, et comme il n’y avait que 2m de mur de haut, le maçon dit qu’il serait préférable de la rélargir de 2m, ce qui donnerait plus de facilité et aussi beaucoup plus de tasserie, car M. Chantreuil en manque, il sera obligé d’en tasser dehors.

 

Aussi j’aurais aimé mieux qu’ils se fussent adressé à vous pour dire votre avis, et comme ils n’ont examiné celà qu’une fois arrivés sur place avec tous ses ouvriers, ils n’avaient point le temps d’attendre que je vous eusse écri, aussi pensant que celà était un travail utile, je leur ai dit de la réélargir pour avoir l’espace d’avoir une boxe en plus.

 

Le maçon dit aussi qu’il y avait comme pour 100 fr de travail de fait dans le petit mur de 2m en question, ce n’était point une bien grosse affaire pour que l’écurie n’eusse point été assez grande pour la ferme. Maintenant vous serez bien aimable de nous rendre réponse et de me dire si je n’ai point trop abusé en vous faisant faire un peu plus de frais.

 

J’espère que le cousin Léon va toujours de mieux en mieux, nous sommes occupés aux foins qui ne vont malheureusement point vite; sans celà nous serions peut-êtres allés le voir un de ces dimanches, dîtes-lui bien le bonjour pour nous tous.

 

En attendant le plaisir de vous lire, agréez ainsi que la cousine nos sincères amitiés.


Votre cousin qui vous serre cordialement la main,

 le

          E      Davy

 

Les 10 barrières sont arrivées il y a 15 jours, elles sont très bonnes et bien faites, je les ai payées ainsi que 1 chartée de glui 100 f de chez Mr Morcel qui est arrivée il y a 3 semaines. Il avait été convenu aussi avec le cousin Alcide que l’on changerait la barrière d'entrée, de la mettre double, car c’est plutôt juste et celà utiliserait le poteau de pierre qui est arrivé tout prêt. Tâchez si vous pouviez venir y faire un tour pour vous renseigner mieux.

 

Emile Davy (1880-1924), cultivateur à la Toverie Picquenard, commune de Saint-Germain-de-Tallevende, était le cousin germain de l’épouse d’Emile Barbot. Il était le fils de Lucien Davy, dont on trouve ci-dessus un courrier de 1891.

 

 

71

 

------------   Ceci est mon testament    ------------

 

Je donne à Pierre et à Julien Hamel, mes petits enfants, chacun une somme de quinze mille francs. Cette somme sera prélevée sur la part revenant à leur mère Louise Barbot dans ma succession, et devra leur être versée le jour où ils atteindront leur vingt quatrième année, où le jour de leur mariage, s’ils se marient avant cet âge: les intérêts de cette somme leur sera attribuée en plus à partir de mon décès.

 

Je charge mon fils Léon Barbot de veiller à l’exécution de mes volontés, qui je l’espère n’exécéderont pas la quantité dont je puis disposer sur la part devant revenir à ma fille. Si ces legs excédaient cette quantité, j’espère que ma fille aurait néanmoins à cœur de les acquitter.

 

Si l’un de mes petits enfants venait à mourir avant moi, la somme à laquelle il aurait droit reviendrait à son frère.

 

Fait à Chênedollé le 8 décembre mil neuf cents onze.

 

E. Barbot

 

P.S. J’entends que la somme que je donne à mes deux petits-fils Pierre et Julien Hamel soit remise à chacun d’eux aux époques indiquées ci-dessus, nette de frais et droits de mutations, ces frais et droits devant être prélevés sur la part de ma fille.

 

Chênedollé le jour ci-dessus.

 

E. Barbot

 

Une autre lettre, strictement identique à celle-ci, a également été écrite, signée L Anger Femme Emile Barbot.

 

 

72

 

Vire, St-Louis 30 Xbre 1914

 

Mon cher Emile


 

J’ai su par Henri que M. Leconte, Maréchal des logis au 6ème dragons, s’était adressé à M. Le Maire de Neuville afin d’obtenir des secours pour sa femme née Louise Barbot. Cette affaire portée nécessairement devant le conseil municipal aurait je le crains un retentissement défavorable pour toi cher Emile, que je sais être dans la disposition de ne pas abandonner ta fille au moment où son mari défend comme tant d’autres la patrie envahie.

 

Louise a été l’enfant prodigue, tu seras le bon père, si elle s’adresse à toi, tu la reçevras bien et tu l’aideras dans la mesure que tu croiras utile. De bons renseignements m’ont été donnés antérieurement sur le compte de Louise et de son mari.

 

As tu cher Emile des nouvelles de Léon, que d’inquiétudes pour ceux qui restent, que de dangers et de souffrances pour ceux qui sont partis. Que le bon Dieu veuille les soutenir, les conserver et nous donner une paix honnête et durable. Puisse l’année qui va commencer être plus heureuse que celle qui va finir.

 

Reçois cher Emile pour toi pour ta bonne Lucie et toute ta famille l’assurance de ma vive affection.

 

Fr Gautier

 

François Aimable Gautier, né le 4 février 1833 à Bernières-le-Patry et décédé le 1 décembre 1915 à Vire, supérieur des religieuses Augustines de l'Hôtel-Dieu de Vire en la chapelle Saint-Louis, était l’oncle maternel d’Emile Barbot.

 

 

73

 

Evreux 13 octobre 1920

 

Chers parents,

 

J’ai reçu votre lettre samedi dernier. Elle m’a fait plaisir et je suis heureux que vous etes toujours en bonne santé. Je ne m’ennuies pas trop ici. Ce qui est le plus embêtant c’est le pansage des chevaux. On y est deux heures le matin, et deux heures le soir et faut toujours frotter propre ou pas propre.

 

Hier on nous à affecté un cheval, une bride et une selle. Le mien s’appelle Caballero. Je ne le crois pas malin. Nous allons aller faire de la voltige dans le manège. On fit du tape cul hier matin. C’était curieux. Il y en eut deux qui se flanquerent par terre. On va voir ce qu’ils vont nous faire faire ce matin. Victor Gautier est venu me voir dimanche avec Prunier de Flers, ça me fit plaisir.

 

Je ne connais pas encore le jeune homme de Champt-du-Boult. Il n’est pas à mon escadron, et chaque escadron ne peut guère se fréquenter. Je ne connaîtrai jamais tout le monde de la caserne. Dans votre prochaine lettre mettez-moi donc son nom. On a fait des marches à pied tous ces jours. Ils nous font marcher courbés en deux, enlever un homme à bout de bras et le porter d’un bout à l’autre d’un alignement. C'est fatigant ce métier là.

 

On a fait la course, c’est moi qui ait gagné. On est pourtant embarassé dans notre anarchement. Pour la nourriture on en a pas de trop. J’achète du pain pour tremper dans le café le matin. Car ça fait long d’attendre jusqu’à midi sans manger.

 


On a passé une visite avant hier. Le major n’a pas causé de nous réformer. Ils nous ont fait poser nos doigts pleins d’encre sur un livret. Je ne sais pas pour qui c’est faire. La lampe électrique de notre chambre n’éclaire pas beaucoup. Je ne vois seulement pas les lignes sur le papier.

 

Je n’ai pas bien autre chose à vous dire pour le moment que de vous souhaiter le bonjour et une bonne santé. Je vous embrasse de tout mon cœur.

 

P. Hamel

 

Est-ce que Julien tue bien des lièvres. Combien que la dinde a de petits poussins.

 

Pierre Hamel, reconnu apte au service le 15 septembre 1920 par le bureau de recrutement de Falaise, était champion de saut en hauteur de son corps d'armée à Evreux. Devenu 1ère classe le 22 mars 1921, puis brigadier le 10 avril 1921, il a poursuivi son service militaire au Maroc en guerre du 3 novembre 1921 au 30 juin 1922. Il a alors pu regagner Chênedollé où il a vécu jusqu'à son mariage, avant de s’installer à Bernières-le-Patry.

 

 

74

 

Saint-Germain-de-Tallevende le 14 novembre 1920

 

Mr et Mme Barbot

 

Je suis un peut surpris de ne pas avoire reçu les bailles comme vous me l’aviez promis le jour que j’aitais chez vous, voilà un mois. J’espère Mr Barbot bientôt les reçevoire, j’aie parler Mr Leconte il y a 15 jours à Vire, lui aussi se demandait comment se faisait-il que je n’avait rien reçu.

 

J’espère que Mr et Mme Barbot sont toujours en bonne santé, donc bien le bonjour et à bientôt le plaisir d’avoire de vos nouvelle.

 

L. Garnier

 

 

75

 

Emile POTTIER

VIGNEUX (S.-et-O.)

TÉLÉPHONE 23                                                                                    21 février 1922

à VILLENEUVE-St-GEORGES

 

Monsieur Barbot

 

Ci-joint mandat de 216 F 40 pour solde des 8 pièces de cidre. Je vous remercie. Il est excellent. J’ai reçu il y a quelque temps une lettre de Mr Victor Fauvel, md de bestiaux à Burcy. Je vous demanderai si je puis me confier à lui pour avoir des laitières. Je pense que vous avez toujours des bonnes nouvelles de votre petit-fils.

 

Reçevez, Monsieur, ainsi que votre famille, mes meilleures salutations.

 

E. Pottier

 


 

76

 

Reçu a Chênedollé au domicile de mon beau père Emile Barbot, propriétaire au dit lieu, la somme de onze cents francs.

 

Pour une pouliche agée de six mois couleur rouan que je viens de livrer à mes deux beaux fils, Pierre et Julien Hamel, lesquels qui me l’ont payée la somme de onze cents francs.

 

Fait a Chenedollé le 25 octobre 1922

 

J. Leconte

 

 

La pouliche rouan âgée de six mois que mon beau-père Jules Leconte, domicilié à Neuville, a livrée chez mon grand père, domicilié à Chênedollé, a été payée par moi Pierre Hamel et par mon frère Julien Hamel la somme de onze cents francs, et restera notre propriété jusqu’à temps que nous voulions l’enlever.

 

Chênedollé 25 octobre vingt cinq octobre dix neuf cent vingt deux.

 

Pierre Hamel

 

Julien Hamel

 

Reconnu bon et valable l’écriture ci-dessus, le jour, mois et année, bon et valable.

 

E. Barbot

 

*****

 

La jument ci-contre appellée Margot est morte à Chênedollé d’un accident indéfrichable le 10 septembre. Elle a été enlevée par l’équarisseur de Roullours, Hamelin, qui à payé à Pierre et à Julien dix francs.

 

J’ai indemnisé Pierre et Julien pour qu’ils n’aient pas à me reprocher que si j’avais eu soin à nos animaux Margot ne serait pas morte de son accident le dix septembre dix neuf cents vingt trois.

 

J’ai promis à Pierre et à Julien Hamel que je ne leur donnerais aucun sujet d’inquiétude pour la nourriture à Margot, vu qu’ils me demandaient aucun indemnité pour le manque de soin que je pouvais avoir eu pour Margot, mais que je ne leur réclamerais jamais rien vu les bons travaux qu’ils m’ont fait.

 

Chênedollé le 11 sept 1923

 

E. Barbot

 


 

77

 

Je soussignée Louise Aimée Barbot, veuve en premieres noces de M. Julien Hamel et épouse en secondes noces de M. Jules Alexis Leconte, reconnais avoir reçu de mon fils Julien Hamel une somme de six mille frans en compte et à valoir sur les reprises qui me sont dus pour la succession de M. Julien Hamel son père.

 

Vassy le 10 … (avril?) 1925

 

Louise Barbot

J. Leconte

 

 

78

 

Le dix janvier 1932,

 

A ce jour, je reconnais avoir recu de Julien Hamel, mon petit fils, toutes les sommes d'argent que je lui ai confiés d'encaisser pour mon compte et je le décharge également pour les encaissement qu’il fera pour mon compte à l’avenir, m’ayant a ce jour donné satisfaction.

 

A Chênedollé, le dix janvier mil neuf cent trente deux.

 

Vve E. Barbot

 

 

79

 

Le 2 août fin de creusage du puits des cinq verges année 1960.

 

L’eau a été trouvée à 27 m de profondeur avec un debit de 100 l heure. Une deuxième source a été trouvée de 31 à 31m60 avec un débit de 500 l heure et le puits à été approfondi à 31m60. Creusage à la main 16m, creusage à la sondeuse par Mrs Monthuir 15m60. Terre rouge de 25m à 27m.

 

Ce puits est situé lieudit Noron, commune de Bernières-le-Patry.

 

 

 

 

 

 

 


Annexe 1:         Quelques notes sur la branche des Anger de Lengronne.

 

 

Alcide Anger est né en 1856 à Maisoncelles-la-Jourdan, près de Vire, de Guillaume Anger et  Marie Davy. Il avait déjà un frère, Léon, et allait avoir une sœur, Lucile, future épouse d’Emile Barbot. Alcide semblait destiné à rester célibataire comme son frère Léon, lorsqu’il épousa Marie Legallais vers 1908. Il était alors âgé d’environ 52 ans et s’est brouillé avec son frère suite à ce mariage.

 

La photo de mariage d’Alcide et Marie les montre devant le Manoir de Lengronne, près de Coutances, en compagnie de 57 autres personnes. On distingue notamment, du côté d’Alcide, sa sœur Lucile, épouse d’Emile Barbot, qui ne se déplaçait jamais pour ce genre de cérémonie, Louise Barbot et son mari Julien Hamel, et leurs enfants Pierre et Julien, habillés de façon identique.

 

Alcide était donc propriétaire du manoir de Lengronne, et sa ferme s’étendait tout autour. Elle comprenait notamment une mare, située près du manoir. Un jour, vers 1910-1920, sa sœur Lucile eut l’occasion de monter dans une barque pour y faire un tour. A l’arrivée, en se penchant pour poser pied à terre, elle a déséquilibré la barque et est tombée à l'eau! Alcide ne tarda pas à vider totalement l’étang. Cette anecdote a été rapportée par Pierre Hamel, petit-fils d'Emile Barbot et Lucile Anger. L’étang a été remis en eau par la suite.

 

Alcide et Maria n’eurent qu’une fille, Marie, née en 1910. Fille unique, elle n’eut guère l’occasion de fréquenter sa famille, celle-ci étant éloignée à une époque où les moyens de locomotion étaient rudimentaires. Ainsi, elle n’aurait vu les enfants Leconte, issus de sa cousine Louise Barbot, qu’une fois dans sa vie. Quant à Pierre Barbey, marié en 1928 avec la petite-fille de Lucile Anger, il ne s’est rendu qu’une seule fois à Lengronne.

 

Une photo de famille représente Marie Anger vers 1917 devant le manoir, avec ses parents, une servante et une dame qui pourrait être sa grand-mère maternelle. On retrouve d’ailleurs cette dame sur la photo de mariage d’Alcide et Marie.

 

Marie Anger eut le malheur de perdre ses parents très tôt, d’abord son père le 28 mai 1921, à l’âge de 64 ans, puis sa mère entre 1921 et 1933. Deux vitraux de l’église de Lengronne rappellent leur souvenir. L’un porte "Vitrail offert par M. Alcide Anger et Mme Anger née Legallais avec le concours de la commune", l’autre "Offert par Melle Marie Anger en mémoire de ses parents défunts. 1914". Cette date est curieusement antérieure au décès de ses parents.

 

Marie Anger eut alors pour tuteurs M. et Mme Lemaréchal. Souffrant de maladies respiratoires, elle partit en traitement au sanatorium du plateau d'Assy, lieudit Sancellemoz, sur la commune de Passy, aujourd’hui Passy-Chedde, Haute-Savoie (74), près de Chamonix. Ce sanatorium a été emporté dans un glissement de terrain le 16 avril 1970, en pleine nuit. On dénombrait alors 79 morts, dont beaucoup d’enfants. Par un étonnant hasard, son cousin Claude Barbey, fils de Pierre Barbey sus-nommé, s’est trouvé sur les lieux parmi les sauveteurs après le drame.

 

Un portrait reste de Marie Anger, la représentant à 18 ans avec un air de profonde tristesse. Au dos, la mention suivante est inscrite:

 

"Avec mes sentiments les plus affectueux.

 

M. Anger. Chamonix, 14 novembre 1928".

 

Marie y est décédée à 22 ans, probablement de tuberculose. Voici son acte de décès tel qu’il a été transcrit à la mairie de Passy:

 

"Le seize février mil neuf cent trente-trois, deux heures quarante cinq, est décédée à Sancellemoz, Marie Lucile Alice Anger, sans profession, née à Lengronne, Manche, le quatre juillet mil neuf cent dix, fille de Louis Alcide Anger et de Maria Legallais, époux décédés, célibataire. Dressé le même jour susdit, quatorze heures, sur la déclaration de Volpelière Emile, quarante huit ans, employé des Pompes funèbres générales, domicilié à Thonon-les-Bains, qui, lecture faite, a signé avec nous, Henri Théophile Vallet, Chevalier de la Légion d’Honneur, Maire de Passy".

 

Marie Anger avait hérité de la totalité des biens de ses parents, et ne laissait pas d’héritiers directs. Aux termes de son testament olographe, en date à Sancellemoz du 5 août 1932, et d’un codicille ajouté le lendemain, déposés aux minutes de Maître Baron, notaire à Versailles, le 17 février 1933, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du Tribunal Civil de Coutances, Marie Anger a institué pour son légataire universel M. Fernand Monjou, notaire. Les raisons de cet état de fait restent obscures.

 

Par ce même testament, Mlle Anger a légué à titre particulier à M. l’Abbé Pierre Sanson, Père de l’Oratoire, demeurant à Paris, Impasse Saint-Eustache, n° 2, sa ferme sise commune de Lengronne avec la maison de famille du "Manoir" y attenant.

 

Ce testament a pu être exécuté, Marie Anger étant décédée sans laisser d’héritier ayant droit à une réserve légale dans sa succession, ainsi que le constate un acte de notoriété dressé après le dit décès par Me Lemoine, notaire à Gavray, le 27 février 1933. M. Monjou a été envoyé en possession de son legs universel, aux termes d’une ordonnance rendue sur requête par M. le Président du Tribunal Civil de Première Instance de Coutances en date du 1 mars 1933, dont la grosse a été déposée au rang des minutes de Me Baron, notaire sus-nommé, le 11 mars 1933.

 

Suivant acte reçu par le dit Me Baron le 5 mai 1936 dont une expédition est annexée à la minute d'un acte reçu par Me Lemoine, notaire sus-nommé, le 17 juin 1936, le dit Abbé Sanson a déclaré renoncer purement et simplement au bénéfice du legs fait à son profit par Mlle Anger. Par suite, le bénéfice de ce legs a fait retour au profit de M. Monjou, légataire universel.

 

Par acte du 14 décembre 1938 passé devant Me Lemoine, notaire à Gavray, M. Monjou a échangé la ferme de Lengronne, d’une contenance de 47 hectares, avec M. et Mme Normand, contre des biens sis au Touquet-Paris-Plage, Pas-de-Calais. Il ne gardait alors que le manoir et quelques dépendances immédiates, qu’il apporta à la Société "Les Jeunes du Manoir de Lengronne", en tant qu’associé originaire de la dite Société, constituée aux termes de ses statuts reçus par Me Bekelynck, notaire, les 10 février et 2 mars 1950.

 

M. Monjou, à qui il avait été attribué en représentation de son apport immobilier 300 parts entièrement libérées de 1000 francs chacune, a cédé suivant acte reçu par Me Bekelynck en 1953, 200 parts à l’Abbé Aubin et 100 parts à l’Abbé Le Tirant.

 

La ferme de Lengronne s’est transmise pendant 60 ans de génération en génération dans la famille Normand. Depuis 1998, elle appartient à la famille Lesouef, qui l’exploitait dès 1940. En 2000, on peut voir une petite chapelle de granit dans le cimetière de Lengronne, portant sobrement la mention "Famille Anger". Elle est en assez bon état, mais totalement abandonnée. A l’intérieur, on distingue une couronne mortuaire intitulée "A ma chère maman".

 

 

 

 


Monsieur François FAUQUET                                                                 Bonneuil, le 24 août 2001

7, rue Pasteur

94380 BONNEUIL S/MARNE

 

Monsieur Emmanuel HAMEL

25, Résidence la Valette

76560 HERICOURT EN CAUX

 

 

Monsieur,

 

Suite à votre lettre 12 août dernier concernant des recherches généalogiques adressée à mon père, je vous précise les points suivants que j’ai retrouvé dans des documents en ma possession:

 

         - Votre parente, Mademoiselle Marie Lucile Alice ANGER a légué ses biens par testament, dont le Manoir de Lengronne, à Maître Fernand MONJOU demeurant à Versailles. Aucun indice nous indique le lien entre ces deux personnes.

 

          - Celle-ci est décédée le 16 février 1933 à Sancellemoz, commune de Passy (Haute-Savoie).

 

          - C’est seulement vers 1950 que Maître MONJOU réussit à mettre en place une Société Civile Immobilière avec comme principale actionnaire l'Abbé Pierre AUBIN, Curé à Montreuil Sous Bois (Seine Saint Denis) dans le but de créer une colonie de vacances.

 

          - L’Abbé AUBIN a géré cette colonie de 1950 à 1976 dans des conditions adaptées pour l’époque. En 1951, il a vendu des parcelles de terrain ainsi que l'étang en 1971 afin de financer le fonctionnement de cette institution.

 

          - En 1976 la colonie a cessé d’exister vu l’âge avancé de l’Abbé AUBIN lui-même contraint d’abandonner la paroisse de Bonneuil dont il avait à cette époque la charge.

 

          - En 1978, j’ai racheté la propriété sous forme de parts de cette Société Civile où l’Abbé AUBIN restait sociétaire. J’étais un proche de cet Abbé et il souhaitait garder un lien avec cette propriété.

 

          - En 1981, l’Abbé est décédé.

 

          - De 1978 à 1983 j’ai tenté de relancer une activité de colonie de vacances ou autres mais les réglementations sanitaires et de sécurité n’étaient pas adaptées pour recevoir ce public sans entraîner des frais considérables pour mettre aux normes ce bâtiment rebutant les organismes et comité d’entreprises contactés.

 

          - Les frais d’entretien et de rénovation devenant très importants, j’ai revendu cette propriété en 1991.

 

Par ailleurs, je ne connais pas la teneur des autres biens qui auraient pu être légués par votre parente, probablement la ferme attenante au manoir.

 

Espérant avoir répondu à vos questions, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

 

F . FAUQUET   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 


Annexe 2:         "Livre destiné à inscrire les dépenses payée pour les 2 terres appartenant à mes petits-fils, Pierre et Julien Hamel".

 

Ecrits tirés d’un petit carnet d'Emile Barbot appartenant en 2001 à Mme Marie-Louise Hamel.

 

Le 5 décembre 1911: j’ai accepté devant Monsieur le Juge de Paix de Vassy, assisté du Conseil de Famille de mes petits enfants, pour Pierre Emile Hamel né à Bernières-le-Patry le 5 juillet 1900, 2e de Julien Jules Emile Victor Hamel, né à Bernières-le-Patry le 19 décembre 1903, à être leur tuteur en remplacement leur mère qui avait perdu son droit de tutrice légale en se remariant le 24 juillet 1911 à Flers. Etaient au conseil de Famille Messieurs Jules Olivier Lesmoulins, Docteur Pharmacien Foucault à Lisieux, Lethessier, pp et maire à Bernières-le-P., Léon Barbot, cult. à Argentan.

 

 

Le 29 xbre 1911, j’ai payé à Monsieur Goulhot de Bernières-le-Patry, sous-agent de l’assurance la Providence, une quittance portant N° 265 pour la Barberie, à dater du 19 9bre 1911 au 19 9bre 1912.

 

 

 

 

12 f 10 c

 

Le 27 janvier 1912, fourni des pommiers pour Noron, 24 à 3 f 50 l'un.

Id pour la Barberie 13, 12 sont bons, un est à ne pas le compter, 12 X soit

 

80 f

 42 f

122 f

 

 

Le 13 février 1912, payé au Percepteur de Vassy pour Bernières (contributions de 1912), n° 241

id 514

Rully 102

id 129

Montsecret 231

Clairefougères 60

 

 

289 f 41

34 f 58

7 f 12

9 f 23

13 f 45

  19 f 40 

373 f 20

 

Le 2 avril 1912, j’ai payé à l'Etude de Me Picard à Vassy pour frais de la tutelle et autres:

 

 

 

37 f 55

 

2 avril 1912 versé à l’étude de Me Picard le semestre dû.

25 mars 1912 rente à Mde Hamel:

 

 

 

800 f

 

Le 23 sept. 1912, à l’étude de Me Picard, payé le semestre à Mde Hamel à échoir le 29 sept.

 

 

 

800 f

 

Assurances des bâtiments de Noron, Société Ancienne Mutuelle du Calvados, N° 506 627, date du 1e avril 1907, somme assurée 74200 f, voir au dos.

 

 

 

 

La Barberie à la Providence, police 4616, date 19 9bre 1906.

 

 

 

 


 

Suite de l’assurance de Noron, au 1er avril 1912, j’ai refait un avenant à la même société (ancienne société mutuelle N° de la police 593,912, sommes assurée 46200 f, agent à Vire M. de Panthou. J’ai payé le dit jour l’assurance:

Cette assurance a été refaite en avenant et j’en suis responsable, le N° est de 593,912

En 1913, payé à Mr de Panthou en 7bre

 

 

 

 

32 f 10

 

32 f 10

 

Le 10 mars 1913, j’ai payé au fils Goulhot de Bernières-le-Patry

pour l’assurance la Providence sur la Barberie due du 19 9bre 1912 police 4616 (du 20 9bre 1912 au 20 9bre 1913).

 

 

12 f 10 c

 

Le 20 9bre 1913, payé pour l'assurance la Prévoyance (police 4616) échue le jour ci-dessus au 20 9bre 1914:

 

 

12 f 10 c

 

 

En 1914, j’ai paié le 21 août l'assurance chez Mr de Panthou, police 593, 912, soit

 

31 f 10 c

 

Le 14 avril 1912, j’ai reçu de Mr Paul Rogues, fermier à Noron pour le compte de mes petits fils Pierre et Julien Hamel, pour le terme de la terre qu’il loue:

Pour le terme du 25 mars 1912.

 

 

977 f

 

 

Le 16 mai 1912, reçu à Vire de Victor Lecomte, fermier à la Barberie en Bernières-le-P., 500 francs pour le terme du 25 mars dernier de la terre qu’il loue à mes petits fils Pierre et Julien Hamel.

 

 

 

500 f

 

Le 17 novembre 1912, j’ai reçu de Paul Rogues de Bernières-le-Patry en argent

et un bulletin de

pour réparations au pressoir,

un morceau de fonte pris chez Letellier Albert à Tinchebray.

 

969 f 50

8 f

 

Le 30 xbre 1912, j’ai reçu cinq cents francs de Victor Lecomte, cult. à Bernières, pour le terme échu le 29 sept 1912 de la terre de la Barberie.

 

 

500 f

 

En 1912, j’ai reçu de fermages les 4 semestre s'élevant à

 

2946 f

 

J’ai payé à Mde Hamel mère sa rente de

J’ai payé pour Pierre

J’ai payé pour Julien

assurances Barberie

id Noron 2 avril 1912

Percepteur 1912

2 avril 1912 à l'étude de Me Picard les frais de tutelle

Pommiers pour les 2 propriétés, 24 à Noron

13 à la Barberie à 3 f 50

à Noron 5 jours de charpentiers à abattre des sapins à 4 f

 

 

Il me reviens 376 f 75 pour 1912.

 

1600 f 20

506 f

615 f 60

12 f 10

32 f 10

373 f 20

37 f 55

84 f

42 f

    20 f   

3322 f 75

 

Année 1913

Le 14 mars, j’ai fourni des pommiers est 2 fermiers 18 à 3 f l’un:

 

 

54 f

 

A Vassy le 25 mars, payé le Percepteur de Vassy pour l’année entière de 1913:

 

385 f 15

 


 

id à l'Etude de Me Picard, notaire à Vassy, j’ai payé la rente à Mde Veuve Hamel

 

 

800 f

 

Le 29 septembre 1913, payé la pension de Mde Hamel à l’étude de Me Picard.

 

   800 f  

2039 f 15

 

1913

4 mai, reçu de M. Paul Rogues, cult. à Noron, 913 f 50 plus une facture de 63,50, le tout formant une somme de 977 f pour le terme échu le 25 mars dernier.

 

 

 

 

977 f

 

12 mai à Chênedollé, reçu de Victor Lecomte pour le terme échu le 25 mars dernier, savoir 440 f 30 c en argent et 2 notes, une de Heude Ernest, charpentier, pour 23 batons d’échelle et autres travail soit

Une de Albert Letellier à Tinchebray pour ronce et grillages pour entourer le plant

ce qui complète 500 francs.

 

 

 

440 f 30

9 f 50

  50 f 

500 f

 

Année 1913, reçu le 19 octobre de Mr Paul Rogues le terme de la ferme de Noron échu le 29 sept. 1913:

 

 

977 f

 

Reçu le 21 xbre 1913 de M. Victor Lecomte, fermier à la Barberie, pour le terme échu le 29 sept 1913: en argent

en factures 148 f 45 savoir

au premier travail fait par Heude Ernest charpentier 7,50

fournitures prise chez Hamel à la gare Viessoix 19,20

payé à Siquot, maçon, 106,75

sable charié par Lecomte 3 f

curage du puits 5 f

chévrons et 1 bout de fête 4 f

1 paquet de latte 2, 75

 

 

351 f

 

7,50

19,20

106,75

3 f

5 f

4 f

  2,75 

148 f 20

 

Report des dépenses payée en 1913, rien que pour 2039 f 15, la rente de Mde Hamel et les frais d’impôt

L’assurance pour Noron exigible le 1e avril 1913

 

2039 f 15

 

   30 f 10   

2069 f 25

 

plus pour l’assurance de la Barberie du 20 9bre 1913 au 20 9bre 1914

 

 

12 f 10

 

oublié 1 note de Louis Thomas, couvreur en ardoises à Tinchebray

réparations à la couverture de la maison de Noron.

 

 

670

 

En 1914,

fourni des pommiers, 10 à Lecomte à 3 f 25 le 16 mars à Chênedollé:

12 à Rogues le 17 mars à 3 f 25:

le 14 mars 1914 à Vassy, payé la pension à Mde Hamel chez Me Picard:

le 29 mars chez le Percepteur de Vassy, payé les contributions pour l'année 1914:

 

 

 

32 f

39 f

800 f

374 f 60

 

21 août 1914, payé l’assurance chez M. de Panthou pour les bâtiments de Noron, N° de la police 593912 année 1914 (1er avril au 31 mars 1915), à Vire.

 

 

 


 

Le 7 octobre 1914 à Vassy, à l’étude de Me Picard, payé la pension à Mde Hamel, terme échu le 29 sept 1914, huit cent francs:

 

 

 

800 f

 

Le 20 9bre 1914, payé l’assurance de la Barberie du 20 9bre 1914 au 19 9bre 1915, la Providence police N° 4616, représentant M. Gesbron, cour du Cotin à Vire.

 

 

 

 

Le 6 xbre 1914, j’ai reçu à Chênedollé de Victor Lecomte, fermier à la Barberie en Bernières-le-Patry, 475 francs, plus 2 factures se montant à 25 f 05 qu’il a payée pour réparrations faite à la ferme. Je lui redois les 25 f., lui ne devait que 450 francs. Pour les 25 francs, je les ai remis le 29 août 1915.

 

 

 

475 f

 

Le 1er oct. 1914, payée la pension de l’Immaculée Conception à Flers, la rentrée des 2 frères:

Achat divers:

Le 7 janvier 1915, payé à Flers le trimestre:

 

 

321 f

60 f

498 f 75

879 f 75

 

En 1915, reçu le 25 avril 1915 de Mr Rogues de Noron pour le terme échu le 25 mars 1915, savoir 2 notes de dépenses: achat d’une chaîne à puits:

et réparations de barière:

Total:

Plus 952 f 60 en espèces, soit:

 

 

 

15 f 15

 9 f 75

24 f 90

977 f 50

 

Le 23 avril 1915, payé pour le trimestre à la pension de Flers:

le 15 juillet, frais fait depuis le 23 avril:

 

 

472 f 20

98 f 50

 

Le 25 mars 1915, payé à l'étude de Me Picard à Vassy, le terme dû à ce jour à Mde Hamel:

 

 

800 f 30

 

 

J’ai fourni le 13 mars 1915 à Mde Victor Lecomte 4 pommiers pour la terre de la Barberie, soit:

 

 

12 f

 

 

1e juin, reçu à Chênedollé des mains de Mdelle Lethessier les 2 clefs de la retenue de Noron.

 

 

 

 

Le 15 juin 1915 à Flers, acheté à Pierre 1 costume:

Divers articles pour les deux:

 

 

30 f

30 id

 

Le 23 juillet 1915, payé l’assurance de Noron, police 593,912, ancienne société mutuelle (représentant à Vire M. J. de Panthou), exigible du 1e avril 1915, somme payée:

 

 

 

 

31 f 10

 

Le 29 août 1915, reçu 500 francs de Madame Victor Lecomte, cult. à la Barberie, 500 francs pour le terme du 25 mars 1915:

 

 

500 f

 


 

5 sept. 1915, reçu 977 francs 50 c de Rogues Paul cult. à Noron, pour le terme à échoir le 29 septembre prochain de la terre de Noron.

 

 

 

977 f 50

 

Le 1er octobre 1915, payé à Flers au séminaire pour le trimestre à Julien (rentrée):

Faux frais:

 

 

180 f

 15 f

195 f

 

Le 27 avril 1915, j’ai pris posession des 2 pièces de Noron, j’ai respecté le pré, Rogues l’a fauché et a eu le foin. J’ai fait paître le regain du pré, et j’ai enlevé les vaches mise le 27 avril le 9 octobre, je compte la valeur à 250 francs.

 

 

 

 

Oublié que le 5 mai, j’ai payé au Percepteur de Vassy 330 f 20 pour les contributions de Noron et de la Barberie,

et le 21 mai au Percepteur de Vire pour renvois au Percepteur de Tinchebray 24 fr 95, contributions de la Barberie (sis sur Clairefougères et Montsecret).

 

 

330 f 20

 

24 f 95

 

 

Le 9 décembre 1915, j’ai pris pour 120 f. des bons de la défense nationale (5 bons de 20 f. l’un, c'est à Pierre et à Julien).

 

 

 

 

20 xbre 1915, reçu à Chênedollé de M. Victor Lecomte de la Barberie 500 f. pour le terme de la Barberie, échu le 29 sept. 1915.

 

 

500 f

 

 

14 mai 1916, reçu de M. Paul Rogues, fermier à Noron, 1er 977 f pour le terme échu le 25 mars dernier. Cette somme se composait de 2 factures pour réparations se montant à:

en argent:

Total:

Plus 175 francs pour l’herbe que je lui ai vendue sur la partie réservée autrefois.

 

 

 

 

15 f 25

  962 f 

977 f 25

 

En 1916, j’ai payé le 10 janvier 1916 à l’Immaculée Conception pour Julien Hamel:

Frais d’achat le même jour en ville pour Julien:

 

292 f 80

20 f

 

 

Le 12 janvier 1916, j’ai payé l’assurance de la ferme de la Barberie à Bernières, exigible du 20 9bre 1915, la Providence, police N° 4616, directeur particulier André Gesbron, cour du Cotin à Vire:

 

 

 

12 f 10 c

 

 

Le 17 janvier 1916, j’ai payé l’assurance du mobilier à Mde Vve Hamel, 19 f 05 pour le 20 9bre 1915 au 20 9bre 1916, police 4617.

J’en ai été remboursé par celui qui a le mobilier le 29 février 1916 à Vassy:

 

19 f 05

 

19 f 05

 

 

6 avril 1916, payé à la perception de Vassy les impôts dû par Noron et la Barberie, situé à Bernières, Rully, Clairefougères et Montsecret, année 1916, trois cents cinquante trois francs et 15 centimes:

 

 

 

 

353 f 15 c

 


 

Le 29 février 1916, à l’Etude de Me Picard, notaire à Vassy, j’ai versé à la succession de Md Vve Hamel pour mes petits-fils 3500 francs qui étaient dû par feu Julien Hamel et son épouse comme loyers de la terre de Noron, c’était 7000 f. qu’ils devaient, en partageant ils ne devaient que 3500 f.

 

 

 

 

 

3500 f

 

id. le même jour, j’ai reçu 800 f. de Lesmoulins, que Madame Hamel l’obligeait à remettre à ses petits-fils, vu qu’elle donnait tout son mobilier à sa fille (plus son vin et son eau-de-vie).

 

 

 

 

800 f

 

3ème, j’ai reçu 550 f. de Lesmoulins, car il devait 1100 francs à sa belle-mère Mde Hamel.

 

 

 

550 f

 

29 février 1916, j’ai payé au Greffe de la justice de paix trente quatre francs 60 centimes pour les frais du Conseil de Famille.

Id, 15 francs à Me Bouvet, ex-notaire gérant l’Etude à Me Labadie de Vire pour être venu au conseil de Famille.

Id à l’Etude de Me Bignon par le ministère de Me Bouvet.

 

 

 

34 f 60

 

15 f

 

 

Le 8 (ou 18?) mai 1916, payé à Flers à la pension à Julien (au séminaire) son 3ème trimestre:

rentrée frais:

 

350 f

  5 f 

355 f

 

Le 10 mai, id. j’ai payé à l’Etude du greffe de paix à Vassy les frais de tutelle dû pour une réunion du conseil de Famille, acceptation de l’héritage de Madame Hamel le 29 mars dernier, 34 francs 70 c. Je dois les frais à l'Etude de Me Picard à Vassy et de Me Labadie, notaire à Vire.

 

 

 

 

 

34 f 70

 

Le 14 mai 1916, j’ai reçu de Monsieur Paul Rogues de Bernières-le-Patry pour le terme échu le 25 mars 1916. Cette somme se compose de 15 f. 25 par facture acquittée pour réparation à la ferme, 2e de 962 francs en espèces:

Total:

 

 

 

15 f 25

  962 f 

977

 

id, du même, reçu pour l’herbe que je lui ai vendue à faire pâturer jusqu’à la St-Michel mil neuf cents seize de l’ancienne partie réservée, savoir:

Reste autant à recevoir pour le 29 septembre prochain.

 

 

 

175 f

 

 

Le 25 juin 1916, reçu de Madame Victor Lecomte de Bernières, savoir un mémoire de 46 francs fait par Edmond Cailly, charpentier à Bernières, a fourni une barrière et la places sur le champ dit Lecomte, et 454 francs en argent pour le terme échu le 25 mars dernier de la terre de la Barberie.

 

 

 

46 f

454 f

 

Le 1e juin 1916 à Vire, acheté pour Pierre 1 veston et 1 gilet chez le successeur de Lebrun, tailleur, fait sur mesure, payé 60 francs, c'était le complet.

Chez Pihan, chapellier, 2 chapeaux:

Chez Pigeon, cordonnier, 1 paire de souliers:

 

 

60 f

4 f 50

25 f 50

 

 


 

Le 13 juillet 1916 à Flers, acheté aux Abeilles pour Pierre et Julien des habillements pour soixante francs 30 c.

 

 

 

60 f 30

 

Le 20 avril 1916, j’ai payé à la pension de Flers pour la rentrée à Julien (3e trimestre):

Achats divers:

 

 

280 f 35

35 f

 

 

13 juillet, Julien sortait de pension, payé à l’établissement soixante trois francs:

 

63 f

 

 

Le 2 octobre 1916, payé la rentrée à Julien:

 

210 f

 

 

Achat de divers affaires:

 

40 f

 

 

Le 29 octobre mil neuf cents seize, reçu de Monsieur Rogues, fermier à Noron, savoir neuf cents soixante un francs, plus une note de réparations de 17 francs pour le terme échu le 29 sept. dernier de la ferme.

2eme cent soixante quinze francs pour l’herbe dépouillée jusqu’au 29 sept 1916 de la partie réservée par Mde Hamel.

 

 

961 f

17 f

 

175 f

 

Le 11 9bre 1916, payé à M. de Panthou, agent à Vire de l’ancienne société de l’assurances mutuelles du Calvados, la police n° 593,912 pour Pierre et Julien Hamel, Bernières-le-Patry, Noron, 31 f. 10 du 1 avril 1916.

 

 

 

 

31 f 10

 

Le 20 xbre 1916, payé l’assurance à la Cie la Providence, police N° 4616, pour les bâtiments de la Barberie, 12 f. 10, échu du 10 9bre 1916.

 

 

12 f 10

 

 

Le 7 janvier 1917, reçu de Madame Victor Lecomte, fermière à la Barberie, 497 francs pour le terme de la St Michel 1916, Madame Lecomte a acheté une serure et la placée à l’écurie, coût 2 f., un crochet pour le sceau du puit, payé 1 f., soit 500 francs pour le terme échu le 29 sept. 1916.

 

 

 

500 f

 

 

 

Le 1e juillet 1917, reçu 495 francs de Madame Lecomte (ci-dessus), plus une note de 5 francs pour achat et placement d’une serrure à la maison de la Barberie, cette somme acquitte le terme du 25 mars mil neuf cents dix sept.

 

 

495 f

5 f

 

Le 11 janvier 1917, payé à Flers la rentrée à Julien Hamel 326 francs:

Faux frais et achats 25 francs:

 

326 f

25 f

 

 

Acheté pour Pierre Hamel à Flers 2 pantalons et 1 vareuse, payé aux Abeilles:

 

60 f 70

 

 

J’avais payé pour Pierre à Vire le 29 Xbre 1916 chez Pommier, cordonnier, 1 paire de souliers 29 francs:

 

 

29 f

 


 

Payé au Percepteur de Vassy le 23 mars 1917, les impôts pour 1917 de Noron et de la Barberie 357 francs:

 

 

357 f

 

 

Le 9 avril 1917, reçu de Monsieur Rogues Paul, cult à Noron, 1152 f. 50 pour le terme échu le 29 mars 1917.

 

1152 f 50

 

 

 

Le 16 Xbre 1917, reçu de Mr Paul Rogues 1152 f. 50 c pour prix du terme échu le 29 sept. 1917 de la ferme de Noron.

 

1152 f 50

 

 

 

Le 20 avril 1917, j’ai payé à l'Etude de Me Picard pour les frais de la succession de la grande mère Hamel 39 francs 50 c réparti moitié dans les frais de la suc.:

droits de mutation payé à l’enregistrement:

moitié des frais de notoriété:

id des certificats de propriété:

 

 

2 f 35

25 f 15

7 f 05

 4 f 95

39 f 50

 

id, reçu le même jour 41 f. 50 à la même Etude pour un titre de rente à 3p% (Etat français N° 0915, 88 C, section 5 de 36 francs). Ce titre est resté à l’Etude Picard, notaire à Vassy: appartiens à Md Jules Olivier et à Pierre et Julien Hamel, de l’héritage de la grand-mère Hamel.

 

 

41 f 50

 

Le 26 avril 1917, payé à Flers au séminaire pour la rentrée à Julien:

faux frais:

 

371 f 25

5 f

 

Le 1e mai 1917, j’ai conduit à Flers 2 tonneaux de cidre pris à St-Georges-des-Groseilliers chez M. M. Letortu Frères distillateurs pour Pierre et Julien, reçu 300 f., je leur compte 20 f de frais, c’est donc 280 f que j’ai pour eux.

 

 

 

280 f

 

 

Le 3 mai 1917, j’ai conduit à St-Georges-des-Groseilliers près Flers chez M. M. Letortu Frères 250 litres d’eau-de-vie pesant 57 6/10, vendue 3 f 50 le litre, j’ai reçu 875 f.

Id, 440 litres de cidre 52 f., le tous appartenant à Pierre et à Julien Hamel, c’est donc 927 francs reçu pour eux. Je ne leur compte pas de frais.

 

 

 

 

875 f

 52 f

927 f

 

  Le 17 juillet 1917, sortie de Julien, année 1916 et 1917, payé 100 f à la pension                     100 f

  extra ect (ou extraite, extracte, extra cte?).

 

 

Le 31 juillet 1917, payé l’assurance de la propriété de Noron à M. de Panthou (ancienne mutuelle du Calvados, 27 rue Guilbert, Caen), police 593.12, prime exigible le 1e avril 1917, fait à Vassy le 31 juillet, id

 

 

 

31 f 10

 

 

8 août livré à Mde Sentier 62 litres eau-de-vie, prix à Noron à 7 f 25 c le double litre, soit 224 f., touché net 222 francs:

 

 

222 f

 


 

1917, suite N° 52, soit

 

 

 

 

Réparations commencée le 10 septembre par Pierre et Prosper Perrette, charpentier à Presles, 3 journées comptée sur les lieux, à Noron et 2 journées pour achats et démontage d’un hangar acheté à la vente d'un charron le 6 septembre à Martilly par le ministère de Mr Larsonneur, huissier à Campeaux.

Achats du hangar 901 francs:

Frais du charpentier 25 francs:

de ce hangar et il reste quelque débris à la maison, mais j’ai fourni une orme pour faire la charpente, et il a été débité par le charpentier à la maison.

4 journées d’ouvriers soit 20 francs:

En plus, acheté de la tole ondulées à Vire, maison Aubert et fournitures, soit 357 francs:

Tout cela est à recouvrir l’écurie de la ferme de Noron.

 

 

 

 

 

 

901 f

25 f

 

 

20 f

357 f

 

Le 26 septembre 1917, j’ai reporté des visses que le charpentier avait fait prendre en trop, la maison Aubert m’a remis 16 francs 25 c:

 

 

16 f 25 c

 

 

Le 20 9bre 1917, payé l’assurances de la Barberie pour l’année à expiré le 20 9bre 1918, la Providence, police N° 4616, soit:

 

 

12 f 10 c

 

 

Le 23 décembre 1917, reçu à Chênedollé cinq cents francs de Monsieur Victor Lecomte, fermier à la Barberie en Bernières-le-Patry pour solde du terme de la terre de la Barberie, du 29 septembre mil neuf cents dix sept.

 

 

 

500 f

 

 

Le 29 mars 1918, reçu de Mr Paul Rogues, cult. à Bernières-le-Patry:

pour le terme échu le 25 mars 1918 de la terre de Noron, moins 25 f qu’il a payé au sieur Deslandes, charpentier, réparations et fournitures de clou.

 

 

1152 f 50 c

 

 

Le 5 avril 1918, payé au Percepteur de Vassy les impôts de Noron et de la Barberie pour Pierre et Julien, année entière 1918 = 346 francs 61 c.

 

 

346 f 61 c

 

 

Reçu de Monsieur Lecomte Victor, cult. à la Barberie en Bernières-le-Patry, cinq cents francs pour le terme échu le 25 mars 1918 de la Barberie, ce 29 mars 1918.

 

 

500 f

 

 

Reçu le 13 août 1918 en l’Etude de Me Picard, Notaire à Vassy, 27 francs, intérêts de 18 mois touché par lui, venant d'un titre de rente à 3p%, Etat Français, N° 0945,886 de l’héritage de Mde Veuve Pierre Hamel, restée indivis avec les époux Jules Olivier.

 

 

27 f

 

 

 

 

15 juillet: payé l’assurance à l'ancienne société mutuelle, police 593,912, exigible le 1e avril 1918, versé:

 

 

31 f 10

 

 


 

Le 29 septembre 1918, reçu de Victor Lecomte, fermier à la Barberie, cinq cents francs pour le terme échu ce jour de la terre qu’il loue de mes petits-fils au dit lieu la Barberie.

Sur cette somme de 500 francs, j’ai remis 20 francs à Lecomte pour la réparation de la chaîne du puits et autres, il avait payé 35 f.

La famille Goudier doivent payer les 15 francs restant dû à Lecomte.

 

 

 

500 f

 

29 sept. 1918, promis verbalement au dit Lecomte un bail de sept ans pour la dite propriété au même prix, à commencer du 29 sept. mil neuf cents dix neuf, pour expirer en 1926 St-Michel.

 

 

 

 

Le 27 octobre 1918, reçu de Monsieur Paul Rogues pour le terme échu le 29 sept. 1918, soit 1152 f 50 c, moins 7 f 50 employé en achat de clous par M. Rogues pour réparer les barières de la ferme.

 

 

 

1152 f 50 c

 

 

Payé l’assurance la Providence, prime due 18 9bre 1918:

 

12 f 50

 

 

En décembre 1918, Julien a eu la grippe, il a été soigné par le Docteur Bernard, domicilié rue des Jardins à Vire. Je lui ait payé 2 visites à domicile 40 francs le 6 janvier 1919, et j’avais fait prendre chez le pharmacien Veber à Vire une fois 14 francs, la 2 id 11 id, soit 25 francs.

 

 

40 f

 

25 f

 

 

1919, le 20 février, versé 588 francs argent ariéré.

(le 5 mars 1919) remis les 588 francs ci-dessus pour être placé à l’état à Pierre et à Julien, soit 294 f à chacun.

 

588 f

 

 

 

 

Le 24 mars 1919, reçu à Chênedollé de Monsieur Paul Rogues, cult. à Bernières-le-Patry 1152 f 50 c pour le terme à échoir demain 25 mars 1919, de la terre à mes petits-fils située à Noron en Bernières-le-Patry.

 

 

1152 f 50

 

 

 

24 mars 1919, fourni pour Noron 5 pommiers à 5 f. l’un, c’est 25 francs.

Il y a 3 semaines, j'en ai donné 4 à Lecomte, 1 très ordinaire 2 f., trois à 5 f, soit 17 f.

 

25 f

 

22 avril 1919. Payé les contributions pour l’année 1919 à Pierre à Julien,

Pour Bernières et Rully:

id pour Clairefougères:

id id Montsecret:

contributions dû à Tinchebray:

contributions due à Vassy:

Total:

 

 

 

299 f 01

15 f 04

10 f 97

26 f 01

299 f 01

325 f 02

 

Reçu cinq cents francs de Monsieur Victor Lecomte, fermier à la Barberie en Bernières-le-Patry pour le terme échu le 25 mars dernier de la terre qu’il loue pour mes petits fils à Bernières. Chênedollé, le 27 avril 1919.

 

500 f

 



 

Payé l’assurances pour Noron chez Mr de Panthou à Vire, échéance 1e avril 1919, soit:

 

 

32 f 60

 

 

Le 28 octobre 1919, reçu onze cents cinquante deux francs de Mr Rogues pour le terme échu le 29 sept. 1919.

 

1152 f

 

 

 

Le 26 octobre 1919, j’ai payé à Deslandes, charpentier à Noron, le reliage de 6 tonneaux appartenant à Pierre et à Julien, plus la réparation du pressoir, savoir travail:

2e, 4 douzaine de cercle à 20 f:

2 planches pour la moie (mou, moée?):

total:

 

 

 

59 f

80 f

 30 f

169 f

 

 

26 octobre 1919, payé au maçon de Bernières pour la réparation du puits près la maison de Noron 16 francs,

plus 2 sacs de chaux acheté à Vire chez Mde Mallet 22 f les deux:

total:

 

 

 

16 f

22 f

38 f

 

Le 2 octobre 1919, j’ai racheté de Biot Alexandre, cult à Noron en Bernières-le-Patry un petit champ en herbe joutant la propriété à Pierre et à Julien à Noron, à la vente faite par Me Fixois, notaire à Vassy, de la propriété de Mr Legot, mde de alcol à Flers. Ce champ est compté à 60 ares ou environ, il est à prendre le 25 mars prochain et la jouissance est au 25 Xbre 1919: j’ai payé à Me Fixois 325 francs pour l'enregistrement le jour de l’achat.

A Noël, je paierait l'achat de 2500 francs. Ce champ est au mis au nom de Pierre et Julien Hamel.

Si à leur majorité il n’en veule pas, je le garderait pour mon compte.

 

 

 

 

 

 

325 f

 

Le 28 avril 1920, j’ai payé à l'étude de Me Fixois la somme due par l'achat.

 

 

Total soit:

Me Fixois n’a pas pu nous faire payer faute de papier pas en règles.

Le titre principal a été remis à Mr Deslandes, charpentier et propriétaire au lieu dit Noron à Bernières-le-Patry, principal acquéreur à cette vente.

 

 

2500 f

42 f 90

   325 f  

2867 f 90

 

 

9 9bre 1919, reçu de M. Lecomte Victor à la Barberie:

deux notes, 1e une pour une porte faite au grenier où il y a une serrure de bois fournie par moi,

pose de la porte et travail au pressoir, en tous:

sans le morceau de bois de 15 francs, les 45 francs 50 sont payé par moi, Lecomte a payé 500 francs pour le terme St Michel 1919.

 

 

 

5 f

15 f

45 f 50

 

Fin de 1919, payé l’assurance de Noron à Jeansonny de Bernières le Patry:

la Providence, N° de la police 4616, direction de Vire M. Gesbron, cour du Cotin, prime échue le 20 9bre 1919 pour la Barberie en Bernières-le-Patry.

 

 

 

12 f 50

 

 


 

1920, le 19 février, fourni à Lecomte, fermier à la Barberie, 4 pommiers à planter à la Barberie à 6 f l'un:

 

 

24 f

 

 

Le 11 mars id fourni 7 pommiers à Rogues Paul pour la ferme de Noron à 6 francs, soit:

 

 

42 f

 

 

11 mars 1920, reçu 1200 francs de Mr Rogues de Noron pour le terme du 25 mars 1920 de la propriété de Noron.

 

 

 

1200 f

 

2 mai 1920, reçu 500 francs de Lecomte de la Barberie pour le terme du 25 mars dernier de la ferme qu’il tiens pour Pierre et Julien. Le terme de St Michel 1919 avait été payé le 9 9bre 1919.

 

 

500 f

 

 

Le 3 octobre 1920, M. Lecomte, fermier à la Barberie, a payé cinq cents francs pour le terme de la St Michel 1920.

 

 

500 f

 

 

 

Reçu le 28 9bre 1920 de Mr Rogues de Noron douze cents francs pour le terme échu le 29 sept. 1920 de la ferme de Noron.

 

1200 f

 

 

 

Le 5 mai 1921, reçu de Victor Lecomte de la Barberie cinq cents francs pour le terme échu le 25 mars mil neuf cents vingt-et-un.

 

500 f

 

 

 

Le 13 9bre 1921, Leconte Victor, fermier à la Barberie, reçu le terme du 29 septembre 1921 de la manière suivante:

1e, quinze francs pour la réparation du pont de Fréval,

2e, pour la réparation du pressoir soixante six francs 50 centimes,

et en argent 418 francs 50 centimes.

 

 

 

 

 

 

500 f

 

Le 3 août 1920, j’ai payé à Vassy l’assurance, police N° 593,912, de l’ancienne société de l’assurances mutuelles, direction Caen, rue Guilbert 27 à Caen, échue du 1e avril 1920, à M. Jourdan, agent à Condé-sur-Noireau:

Agent Jourdan.

 

 

 

 

32 f 60 c

 

 

31 août 1920, payé à Vassy, au Percepteur 485 f pour l’année 1920 des impôts à Pierre et à Julien.

(En 1919, j’avais payé le 22 avril, c’est 160 f 75 en plus).

 

 

485 f

 

Fourni en 1921 en février 2 pommiers pour la Barberie, soit 15 francs les deux.

 

15 f

 

Le 5 mars 1921, fourni pour Noron 3 pommiers à 7 f. 50 l’un, soit:

 

22 f 50

 

 

Payé le 16 février 1921 l’assurance la Providence pour l’année à dater du 20 9bre 1920 au 20 9bre 1921 au gérant de Bernières-le-Patry 13 francs 35 c:

 

 

13 f 35

 


 

Le 5 mars 1921, M. Rogues m’a versé venant chercher 3 pommiers pour la ferme à Pierre et à Julien douze cents francs à échoir sur le terme du 25 mars prochain, la dessus j’ai remboursé à Mr Rogues 63 f. pour achat d’un mètre de sable, cinq francs, ce sable a été employé à réparer les puits,

2e, 54 paquets de latte à 10 f l’un et le clou, soit en tout 63 f à diminuer sur 1200 francs, reste reçu onze cents trente sept francs.

 

 

1200 f

 

 

 

 

 

 

Le 15 juillet 1921, versé à Me Baillemont, huissier à Vassy, pour avoir fait un constat sur la ferme de Noron, louée aux époux Rogues, rapport que les couvertures en chaumes étaient dans un état déplorable, la somme de 108 francs 25 c:

 

 

 

108 f 25 c

 

 

Le 16 août 1921, payé à la perception de Vassy les impots dû pour Noron et la Barberie cette année 1921, soit:

 

 

578 f 55 c

 

 

Le cinq octobre 1921, payé à Mr Jeansonnie, agent de l’assurance la Providence:

pour la surélévation de l'assurance mise du 19 août 1921.

 

 

11 f 45 c

 

Le 19 octobre 1921 à Chênedollé, j’ai reçu le terme du 29 septembre mil neuf cents vingt et un de la ferme de Noron, douze cents francs, louée à Mr Rogues. Sur le reçu que je lui ait donné, j’ai mis par inatention le 19 sept.

 

 

1200 f

 

 

 

Le 6 décembre 1921, j’ai payé à Chênedollé à Auguste Laberthe, maçon à Bernières-le-Patry, une note de 142 francs 50 c pour des journées faite en février 1921 à la maison de Noron et aux puits.

 

 

 

142 f 50 c

 

Le 19 Xbre 1921, payé la police N° 4616 du 19 9bre 1921 au 20 novembre 1922:

 

38 f 40 c

 

Ces derniers mots ont été écrits par Pierre Hamel:

 

 

Le 22 août 1922, j’ai payé à Vassy au percepteur les impôts dûs en l’an 1922 à Vassy, soit:

argent que mon grand-père m’a avancé.

P. S.: les titres et le reçu de l’assurance est dans notre boite, elle est à Julien ainsi qu’à moi.

 

 

613 f 05

 

 

 

 

 



Réunions des descendants d’Emile Barbot et Lucile Anger:

 

 

En 1999 ont été fêtés à la Salle des Fêtes de Saint-Germain-de-Tallevende les 80 ans de Renée et les 60 ans de Marie-Thérèse. Il a alors été convenu de se réunir tous les ans.

 

 

2000     Salle des Fêtes de Saint-Germain-de-Tallevende, organisée par les enfants de M. et Mme Victor Leconte.

 

2001     Salle des Fêtes de Lion-sur-Mer, M. et Mme Jean-Marie Barbey.

 

2002     Salle des Fêtes de Mosles, M. et Mme Jacques Lemaître et Georges Tronçon.

 

2003     M. et Mme Bernard Champion, Sourdeval.

 

2004     Famille Leconte, Burcy.

 

2005     M. et Mme Gaëtan Hamel, à Bernières-le-Patry.

 

Retour